Ouverte le 14 juillet dernier, la période de révision de la liste électorale pour les législatives et locales de septembre et octobre prochains s'est achevée, hier, sur toute l'étendue du territoire national. Ce, conformément au calendrier établi.
À Libreville, les centres d’enrôlement ont été pris d’assaut par des foules retardataires, mais pressées d’en finir avec les formalités. Files interminables, bousculades et heures supplémentaires pour les agents. Le dernier jour de cette révision a viré au grand rush. Du 1er au 6e arrondissement, y compris à l’Hôtel de Ville, les files se sont formées dès l'ouverture des bureaux.
À 14 heures, l’empressement des retardataires était palpable. Les plus motivés patientaient stoïquement, tandis que d’autres abandonnaient, découragés par la chaleur. "Il y a trop de soleil, je préfère rentrer. On verra s’ils prolongent", lâche au 1er arrondissement, Nadine, une quinquagénaire qui aurait été primo électrice. Même espoir pour Lise et Anna, venues au 5e arrondissement pour des basculements de circonscriptions.
Face à l’affluence, les agents enrôleurs, épaulés par les forces de l’ordre, s’activaient pour absorber le flot de citoyens de dernière minute. "On n’a pas arrêté depuis ce matin, on les traite au fur et à mesure", a soufflé l’un d’eux, concentré sur ses formulaires. Comme au début de la période de révision, les demandes de basculement dominaient, mais quelques-uns régularisaient leurs situations. "Je m’étais fait enrôler pour la présidentielle du 12 avril dernier, mais mon nom n’a jamais figuré sur la liste. Là encore mon nom n'y figure pas. Les agents m’ont demandé de tout refaire", explique au 3e arrondissement, Vianney, 19 ans.
Selon les observateurs, cette clôture pourrait entraîner un léger bond du nombre d’inscrits, avec l'ajout notable de primo électeurs malgré les basculements massifs. Prochaine étape, la consolidation et la publication officielle de la liste, coup d’envoi de la dernière ligne droite vers les scrutin
random pub
Articles associés
"La politique c'est l'art du possible".
Libreville aime à se dire capitale ouverte à tous les Gabonais.
Que peut-on attendre des pouvoirs publics à l'issue du séminaire gouvernemental qui s'est achevé, hier, dans la commune d'Owendo ?
Le 7 août, dernier jour du dépôt des candidatures pour les législatives et locales de septembre et octobre prochains, a été marqué par un véritable rush témoignant de l’âpreté des luttes à venir.
La dette publique du Gabon est "abyssale", selon le chef du gouvernement Brice Clotaire Oligui Nguema.
