Rentrée administrative 2025-2026 : un calendrier resserré et des grincements de dents

La rentrée administrative, fixée du 25 au 29 août, marque le lancement effectif du calendrier scolaire 2025-2026. Le Conseil des ministres a arrêté une organisation annuelle de neuf mois, structurée en trois trimestres de onze semaines chacun, soit 32 semaines de cours et 5 semaines dédiées aux examens nationaux. L’architecture pédagogique repose sur des paliers : cinq au primaire et six au secondaire, alternant quatre semaines d’apprentissage et une semaine consacrée à l’évaluation et à la remédiation.

La rentrée des classes est programmée au 1er septembre 2025 pour les établissements publics et privés, et au 2 septembre pour les écoles publiques conventionnées. L’année s’achèvera le 30 mai 2026 pour les classes sans examen, le 25 juin pour les écoles conventionnées, et le 4 juillet pour les classes à examen, ainsi que pour les établissements à programme international.

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L'interview de la ministre de l'Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, - "Le calendrier scolaire, tel que publié, ne prévoit pas de vacances intermédiaires durant cette période"

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Lors d’une récente interview publiée dans nos colonnes, la ministre de l’Éducation nationale a précisé les contours du premier trimestre, s’étendant du 1er septembre au 15 novembre 2025, avec une pause intermédiaire prévue du 18 au 21 septembre. Le deuxième trimestre débutera le 25 novembre pour s’achever le 8 mars.

En parallèle de cette rentrée administrative, le dossier sensible des orientations en classe de 6e agite déjà les familles. Suite aux résultats publiés vendredi dernier par le Service d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (SOSUP), les recours sont ouverts du 25 au 29 août.

Les parents peuvent déposer leurs requêtes au siège du SOSUP, situé à Montagne-Sainte (immeuble Satcon, 5e étage, Estuaire), ou auprès des directions académiques provinciales et des zones académiques pour l’intérieur du pays. Cette étape s’annonce tendue : de nombreux parents contestent des affectations jugées incohérentes avec leurs demandes, ce qui laisse présager une rentrée sous haute pression pour l’administration.

Au-delà de cette agitation, les établissements doivent, durant cette semaine, finaliser les inscriptions et réinscriptions, préparer les salles et mettre en place les conditions nécessaires à l’accueil des élèves.