C'est l'objet de la séance de travail que le Premier ministre a présidée jeudi à son cabinet. Plusieurs membres de son gouvernement et l'édile de Libreville y ont pris part.
La barre des 1 000 cas de patients testés positifs au nouveau coronavirus a été franchie. Et ce, alors que le pic épidémiologique est loin d'être atteint. En atteste l'actuelle phase de contamination communautaire.
Le président de la chambre des députés a présidé deux réunions hier au siège provisoire de la représentation nationale. D'abord la réunion du bureau ; puis la conférence des présidents. Les deux tours de table ont permis aux participants, entre autres, de recenser les textes encore sur la table de leur institution.
Les deux projets de lois y relatifs ont été soumis à l'appréciation de la Commission des lois, des affaires administratives et des droits de l'Homme de l'Assemblée nationale. C'était hier, à la faveur de l'audition de la ministre de la Justice, Erlyne Antonella Ndembet-Damas.
La conférence de presse animée, mardi dernier, à l'immeuble Arambo, par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre le Covid-19 (Copil-Covid-19) et le Comité scientifique dédié à la même cause, aura été riche d'enseignements.
Il faudra s'y faire. Le ramassage et la collecte des ordures ménagères, jusque-là placées sous la responsabilité de l'Etat central, sera désormais du ressort des collectivités locales.
Au cours du point-presse qu'il a animé, lundi dernier, dans les installations de Michèle-Marine, au quartier Glass, dans le 4e arrondissement de Libreville, le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean-Boniface Assele, s'est désolé de constater ''qu'à chaque fois que le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, donne des orientations, il y a des défaillances chez ceux qui sont censés mettre en musique ses décisions''.
Dans une déclaration publiée il y a quelques jours, le président de l'Union pour la démocratie et l'intégration sociale (L'Udis) s'est exprimé sur la pandémie qui frappe le monde entier. Hervé-Patrick Opiangah a tenu, pour sa part, à remercier tous les acteurs qui interviennent dans la lutte contre le coronavirus au Gabon.
Comme annoncé depuis plusieurs jours, puis précisé la veille, par le ministère des Affaires étrangères qui a reçu instructions du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de mettre en place le dispositif de rapatriement pour les Gabonais bloqués à l'étranger, c'est une première vague de 32 compatriotes qui ont regagné Libreville hier en fin d'après-midi, en provenance de Douala, via la compagnie Afrijet.
Confrontés à une crise, les pouvoirs publics se doivent de réagir avec célérité et promptitude. C'est sans doute là toute la pertinence du texte porté et défendu, le week-end écoulé, par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, devant les deux chambres du Parlement.
Le Conseil des ministres a adopté, vendredi dernier, le projet de décret mettant fin à l'état d'urgence aujourd'hui à minuit. Coronavirus oblige ! Désormais, le gouvernement va s'appuyer sur la toute nouvelle loi fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires. Etant entendu que les mesures sanitaires déjà annoncées et le couvre-feu entre 18 et 6 heures du matin demeurent d'actualité.
Le président du Mouvement de redressement national (Morena), Thierry Ondo Assoumou, s'est dit inquiet de la ''fragilité de la situation dans laquelle pourraient se retrouver de nombreux fonctionnaires gabonais, à l'issue de la crise sanitaire actuelle ''. C'était au cours d'un point-presse qu'il a animé, récemment, au quartier Sibang, dans le 6e arrondissement de Libreville.