Le ministère de l’Intérieur vient d’accorder une période exceptionnelle d’inscription de dix jours pour les primo-électeurs gabonais ayant atteint la majorité après la révision du 12 août, et ouvre simultanément une fenêtre de quatre jours pour les réclamations des personnes déjà enrôlées ou radiées, élargissant l’accès au vote, y compris pour les résidents à l’étranger.

La seconde session ordinaire du Parlement s’est ouverte hier dans un contexte électoral marqué et incertain, alors que députés et sénateurs se préparent à un sprint législatif exceptionnel pour boucler le budget 2026 et examiner les projets d’ordonnances, avant l’installation des nouveaux bureaux et l’arrivée des élus des futures législatures.

Les parlementaires entrent dans une période charnière: entre l’ouverture de la campagne électorale et l’examen clé du budget 2026, ils devront faire preuve de rigueur, d’audace et de méthode pour scruter chaque ligne du projet de finances. Au cœur de cette étape, l’audition du ministre des Finances en commission et les débats en séance publique testeront leur capacité à concilier urgence gouvernementale et attentes des populations, sans céder au rythme effréné de la politique.

Députés et sénateurs reprennent aujourd’hui le chemin de leurs hémicycles pour une session ordinaire marquée par l’ombre des élections législatives et locales; une période qui pourrait redéfinir l’ordre du jour avant le premier tour du scrutin du 27 septembre et l’émergence de la première législature de la Ve République.

Commencées le 28 août écoulé avec l'arrivée à Tchibanga du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, les manifestations commémoratives de la 2e édition de la fête de la Libération ont connu leur épilogue samedi dernier. Le grand défilé militaire et civil a tenu toutes ses promesses. Un franc succès.

Libération de Kelly Ondo et de ses compagnons après près de sept ans d’incarcération, en plein 30 août, jour-symbolique pour la "Libération nationale" du Gabon. Entre ironie du calendrier et geste politique, le retour à la liberté résonne comme un événement emblématique et controversé.

À l'aube du mercredi 30 août 2023, le Gabon est entré dans une nouvelle phase de son histoire avec la prise du pouvoir par l'armée gabonaise, à travers le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dont le président, désigné par ses pairs, est le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Retour sur une journée dont les événements resteront à jamais graver dans les annales de notre pays.

Avec des journées conséquemment devenues courtes, le couvre-feu instauré depuis dimanche sur l'ensemble du territoire national a des repercussions drastiques sur l'activité économique et les habitudes des populations. Un contrecoup qui se ressent déjà à Libreville et ses environs.

À Tchibanga, pour le deuxième anniversaire de la Libération, Brice Clotaire Oligui Nguema a livré un discours mêlant mémoire et projection. Hommage au CTRI et à Nyonda Makita, rejet de toute " servitude " moderne et cap sur la souveraineté économique: le chef de l’État promet la transformation locale des ressources, un partage plus équitable avec les partenaires étrangers et l’affirmation du principe " Gabon d’abord ", dans l’unité et le renforcement de la défense.

Le 30 août 2023, un souffle de liberté a balayé notre Nation. Aujourd’hui, deux ans après, je m'adresse à vous avec l'émotion de celui qui a vécu ce moment historique en première ligne et avec la responsabilité de maintenir cet élan de Liberté que nous avons célébré dans une parfaite communion.

La CNOCER, sous la houlette du ministre Hermann Immongault, repousse les incertitudes autour des candidatures locales en publiant une version consolidée des listes et en prolongeant les délais de recours. Cette révision vise à garantir l’équité du processus électoral et à clarifier les droits des candidats rejetés.

Aux premières étapes de son séjour dans la province de la Nyanga, le numéro un gabonais a inauguré un certain nombre d'infrastructures allant dans le sens de l'amélioration des conditions de vie des populations. En attendant la célébration en apothéose de la Fête de la Libération demain à Tchibanga.