Députés et sénateurs reprennent le chemin de leurs hémicycles respectifs aujourd'hui. Une seconde session ordinaire pour le moins atypique, vu qu'elle sera entrecoupée par les élections législatives et locales dont le premier tour est prévu le 27 septembre prochain. Un scrutin à l'issue duquel siégera la première législature de la Ve République.
C'est dire que d'ici au 17 septembre prochain, jour d'ouverture de la campagne électorale, les parlementaires devraient essentiellement expédier les affaires courantes en ratifiant les ordonnances prises pendant la période d'intersession parlementaire. Si l'heure du bilan n'a pas encore sonné, on peut néanmoins retenir que durant cette législature d'exception qui s'est étendue sur un peu plus de vingt-quatre (24) mois, députés et sénateurs de la Transition se sont attelés à doter notre pays de textes législatifs en phase avec les enjeux de l'heure. En se penchant notamment sur le projet de nouvel le Constitution, le Code électoral, la loi sur les partis politiques, etc.
En tout état de cause , comme il est de tradition, c'est le président de l'Assemblée nationale, Jean-François Ndongou, q u i devrait donner le ton en présidant l'ouverture de la session au palais Léon-Mba en milieu de matinée. Avant que la présidente du Sénat, Paulette Missambo, en début d'aprè-smidi, ne prenne le relais au siège provisoire de la Chambre haute du Parlement.
Dans les deux cas, le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, devrait rehausser de sa présence cette manifestation, en même temps que les membres du corps diplomatique accrédités dans notre pays.
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