Notation : une délégation de Moody’s en mission au Gabon

Spécialisée dans les solutions de gestion des risques et l’analyse financière d’entreprises commerciales et d’organes gouvernementaux, l’Agence de notation Moody’s, conduite par son vice-président, Michaël Gondrand, effectue actuellement une mission dans notre pays.

Cette dernière a rencontré le 3 juin dernier le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier. La mission de l’agence de notation américaine devrait avoir des séances d’observation et d’information sur le niveau des réformes économiques et financières initiées par les autorités gabonaises. Cette séance de travail qui a vu la présence du ministre d’État, ministre de l’Économie et des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Lutte contre la vie chère, Henri-Claude Oyima, le ministre de la Planification et de la Prospective Louise Mvono ainsi que les responsables de l’administration économique et financière du pays visait à faire le point sur la situation économique du Gabon afin de permettre à l'agence de notation d'affiner son analyse.

Le vice-président du gouvernement a mis un accent particulier sur l’ensemble des réformes qui ont été mises en œuvre par le gouvernement depuis la période de transition dans notre pays. Lesquelles portent sur la maîtrise de la dépense publique et l’accroissement des recettes. Au reste, cette visite intervient au moment où le Gabon a entrepris une série de réformes destinées à la stabilité macroéconomique et à l’assainissement de ses finances publiques.

Il s’agit notamment de la production régulière d’informations économiques financières fiables ; de l’élaboration d’un diagnostic approfondi de la situation économique du pays ; de l’évaluation du niveau réel de la dette publique en vue de son reprofilage ; de la mise en œuvre de mécanismes pour la rationalisation des dépenses publiques, parallèlement à l’évaluation du portefeuille des participations de l’État. L’objectif final de l’ensemble de ces mesures étant de rétablir les équilibres budgétaires et de dégager des marges considérables d’investissement, source de croissance, de développement et de création d’emplois.