La fièvre de la Ntcham s'apprête à embraser Libreville. Ce samedi 20 décembre, le Palais des Sports vibrera au rythme de la deuxième édition du festival « La Tcham domine le monde », avec en tête d'affiche le phénomène L'Oiseau Rare. Entre détection de jeunes talents via le « Mapane Tour » et la promesse d'un show marathon de deux heures, l'événement s'annonce comme la grand-messe de fin d'année pour la culture urbaine gabonaise.

Le Gabon s'apprête à franchir un nouveau cap décisif dans sa transition numérique. Réunis autour de l'Arcep, les directeurs généraux de Moov Africa et d'Airtel ont officiellement lancé les discussions pour l'introduction de la 5G dans le pays. Si cette technologie promet de révolutionner les débits et de booster les secteurs clés comme les mines ou la forêt, son déploiement effectif reste conditionné à un défi de taille : l'extension du réseau de fibre optique à travers les provinces. Retour sur une avancée stratégique impulsée par la présidence.

C'est un tour de vis sécuritaire qui s'annonce dans le Woleu-Ntem. À l'aube de la rentrée judiciaire 2025-2026, le procureur général près la Cour d'appel d'Oyem, Juste Ambourouet Ogandaga, a fixé un cap clair aux Officiers de police judiciaire des cinq départements : la "tolérance zéro". Drogue, violences scolaires, insécurité routière... Face aux fléaux qui minent le Septentrion, la justice promet de traquer les délinquants, des petits dealers aux "gros poissons", tout en exigeant une rigueur procédurale accrue.

L'horreur a de nouveau frappé à Mouila. Vendredi dernier, deux nourrissons d'un an ont perdu la vie après être tombés dans un puits à ciel ouvert au quartier Bavanga. Ce drame, survenu alors que la vigilance familiale avait baissé l'espace d'un instant, relance le douloureux débat sur la sécurisation des points d'eau domestiques.

C'est une douche froide pour l'enseignement supérieur gabonais. Lors du dernier concours d’Agrégation du CAMES en sciences juridiques, économiques et de gestion, aucun des quatre candidats nationaux n'a franchi le cap de la première épreuve. Face à cet échec cuisant, qualifié de paradoxe gênant par le Pr Hervé Ndoume Essingone, l'Université Omar Bongo (UOB) a convoqué une réunion de crise. Loin de la stigmatisation, l’heure est à l’autocritique et à la mise en place d'un plan de bataille rigoureux pour redorer le blason académique du pays.

Portée à la tête du Sénat, Huguette Yvonne Nyana Ekoume-Awori entame son mandat sous le signe de la responsabilité et de l'action. Consciente des enjeux cruciaux liés à la gouvernance locale, la nouvelle présidente fait de la décentralisation effective son cheval de bataille. Entre continuité institutionnelle et volonté de synergie avec le ministère de l'Intérieur, elle dévoile sa feuille de route pour rapprocher l'État des citoyens.

L'histoire retiendra son nom comme la première présidente du Sénat de la Ve République. Huguette Yvonne Nyana Ekoume-Awori a été plébiscitée hier par ses pairs avec 97 % des voix pour diriger la Chambre haute du Parlement. Inspectrice des finances au parcours rigoureux et cadre de l'UDB, l'élue de Makokou succède à Paulette Missambo, perpétuant ainsi une tradition désormais bien établie de leadership féminin au perchoir du palais Omar-Bongo-Ondimba.

Les voyants sont au rouge du côté des finances publiques. En moins d'un an, la dette du Gabon a bondi de plus de 20%, franchissant la barre vertigineuse des 8 600 milliards de FCFA à fin octobre 2025. Un fardeau, pour moitié hérité du passé et pour moitié creusé par les besoins actuels, qui pèse lourdement sur l'économie nationale. Alors que le pays reste très exposé aux marchés financiers, tous les regards se tournent désormais vers la loi de finances 2026 : sera-t-elle le remède espéré ou la chronique d'un endettement sans fin ?

Une violente tempête nocturne a balayé la capitale ce 15 décembre, laissant derrière elle un paysage de désolation, particulièrement entre le PK9 et Melen. Toitures arrachées, arbres déracinés et même le Centre de santé mentale touché : si les dégâts matériels sont considérables, le bilan humain reste miraculeusement vierge face à la furie des éléments.

Frayeur et confusion à l'aéroport Mohammed V de Casablanca. Jeudi dernier, le sélectionneur Thierry Mouyouma et une partie de son staff se sont retrouvés bloqués par la police aux frontières, faute de documents de voyage conformes. Alors que la rumeur d'un boycott administratif enflait sur les réseaux sociaux, les autorités marocaines et la CAF plaident la bonne foi : la plateforme numérique 'Yalla', victime de son succès et de bugs techniques, peine à absorber l'afflux massif de demandes pour la CAN 2025