Le 16 décembre 2021, le quotidien britannique The Guardian dévoilait au grand jour une affaire sordide : des accusations de pédophilie au sein du football gabonais. Au cœur du scandale, Patrick Assoumou Eyi, alias "Capello", figure incontournable du milieu. Arrêté quelques jours plus tard, il crie au complot et dénonce un coup monté. Malgré ses protestations, la justice gabonaise ouvre une information judiciaire et le place en détention préventive.
Quatre ans après les faits, le silence de la justice gabonaise est assourdissant. Patrick Assoumou Eyi, toujours incarcéré, attend son procès. La manifestation de la vérité se fait attendre, laissant planer le doute et l'incompréhension. Pourquoi ce silence ? Pourquoi un homme accusé de faits aussi graves n'a-t-il toujours pas été jugé ?
Pendant ce temps, la FIFA, saisie par les plaintes de quatre victimes, a mené sa propre enquête. La Commission d’éthique indépendante, instance judiciaire de la fédération internationale, a rendu son verdict le 4 mars 2025. Le contenu de ce verdict n'a pas été communiqué dans l'article original.
L'affaire "Capello" soulève de nombreuses questions sur le fonctionnement de la justice gabonaise. Le manque de transparence et la lenteur du processus judiciaire alimentent les suspicions et laissent les victimes dans l'attente d'une réponse judiciaire claire et définitive.
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