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Faits divers & Justice

Affaire HPO : la Commission africaine des droits de l'Homme s'en saisit

Hervé Patrick Opiangah

Le Gabon va devoir s'expliquer devant la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP), concernant l'affaire Hervé Patrick Opiangah (HPO), sur les faits de violation des droits de l’Homme. Accusé d'atteinte aux moeurs, ce qu'il a toujours réfuté, l'ancien député de Mounana avait, le 31 mars 2025 par le biais de ses avocats, saisi cette instance pour dénoncer la violation de ses droits et mettre fin à ce qu'il considère comme un "harcèlement judiciaire".

Mercredi, la Commission a décidé de se pencher sur ce dossier après le dépôt du mémoire introduit par Bensimhon & Associés, au siège de son secrétariat à Banjul, en Gambie. Le cabinet d'avocats assure avoir versé au greffe de l'instance africaine tous les éléments factuels (documents et preuves) établissant une grave atteinte à la dignité et à la réputation de l'un des principaux employeurs individuels au Gabon.

Il évoque aussi "des violations ayant provoqué des conséquences professionnelles, personnelles et financières sans précédent", et qui ne s'accommodent pas de l'État de droit.

C'est la première fois que notre pays doit s'expliquer devant cette instance, après avoir renvoyé, dans le cadre de ce feuilleton, l'image d'une Nation où les droits humains sont peu considérés. Ce dont il aurait bien pu se priver, surtout que la présumée victime a toujours nié les faits et porté plainte contre ses accusateurs.

Le fait que la Commission se saisisse de ce dossier revêt un caractère exceptionnel. Cela ouvre dorénavant la voie à un examen approfondi qui pourrait durablement impacter l’image institutionnelle du Gabon.

Le mémoire déposé comporte plus de 70 pièces (notamment plus de 20 constats d'huissier) destinées à établir formellement les manquements reprochés à Libreville. 

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