Ancien chef de service des sports (il officiait aussi bien à la radio qu'à la télévision) et chroniqueur sportif émérite, Marc Élie Biyoghe a tiré sa révérence le vendredi 5 décembre dernier. Une "Voix" qui a écrit son histoire en sillonnant différents stades du continent. Une "Voix" qui avait non seulement le don de faire vibrer les antennes de Radio Gabon, mais aussi de capter l'attention des auditeurs.
"Du fait d'elle, mon regretté père devint, chaque weekend (samedi ou dimanche), un passionné de la radio pour suivre les matchs du championnat national. À l'époque où nous évoluions modestement à Olympique sportif de Libreville (OZO), AS Oprag devenue après la Jeunesse Athletic club (JAC) en passant par Locomotive FC. Sous son règne, la RTG avait réalisé une opération de charme : la présentation, dès chaque mercredi, des affiches du week-end. Finalité, les stades drainaient du monde. En plus des rencontres du championnat domestique, le natif du G3 a également écrit son histoire avec l'équipe nationale Azingo National. Il transmettait avec maestria les matchs d'Azingo", a reconnu Jean Robert El Mut Moutchinga Boulingui, actuel DG de Gabon télévision.
Marc Élie Biyoghe, au cours de ses reportages, pouvait aussi détendre son auditoire en utilisant des expressions du genre : "le stade est plein comme un oeuf", "le ballon traîne dans une forêt de jambes", "la défense est noire de monde", etc. De l'humour, il n'en manquait pas. Notamment lorsqu'il lâchait au micro : " but de Michel Biyoghe, mon fils". Ou lorsqu'il comparait l'aire de jeu d'un pays au terrain de Bingoma, à Ndjolé.
Marc Élie Biyoghe, cher aîné, que ton génie repose en paix !
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