Élu à la présidence du bureau de l’Assemblée nationale le 17 novembre dernier, Michel Régis Onanga Ndiaye a officiellement pris ses fonctions hier. C'était à l’issue de la passation de charges avec Jean-François Ndongou, président de l’Assemblée nationale (PAN) de la Transition. Ce dernier a dirigé la Première Chambre du Parlement durant 26 mois, avec "beaucoup de bravoure", selon son successeur qui se dit "reconnaissant de cela".
Jean-François Ndongou a, pour sa part, exprimé sa fierté d’avoir servi l’institution "avec loyauté, détermination et patriotisme". Élu député au 1er siège de Ndolou dans la Ngounié, il reste toutefois dans l’hémicycle où il va siéger en qualité de membre du Parti démocratique gabonais (PDG).
Premier PAN de la Ve République, Michel Régis Onanga Ndiaye affirme aborder son mandat avec le sens du devoir, la volonté de "partager sa modeste expérience", et la détermination de se mettre "au service du pays et de l’Assemblée nationale". Dès son élection, il avait déclaré que "nous devons nous donner les moyens de mettre le peuple à l'abri du besoin". Et a rappelé qu’il reste "l'ensemble des textes et lois que nous devons mettre en vigueur."
Lors de la passation de charges, il a présenté plusieurs axes prioritaires : accélérer les réformes législatives nécessaires à la consolidation de l’État de droit ; renforcer le lien entre députés et populations ; a affermir le contrôle parlementaire sur l’action gouvernementale ; et valoriser le rôle du Parlement dans la mise en oeuvre des ambitions de la Transition.
Si son parti, l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), est largement majoritaire au sein de l'institution y compris au sein du bureau avec 12 élus sur les 15 membres, Michel Régis Onanga Ndiaye avait déjà indiqué que sa fonction "impose une certaine neutralité, une certaine équité et surtout une certaine rigueur".
Après la passation, il a réuni les responsables de l’administration pour s’imprégner du fonctionnement de l’institution qu’il dirigera durant les cinq prochaines années. "Car nous partons d’une Assemblée nationale de la Transition pour retrouver un fonctionnement normal", a-t-il expliqué.
Il a insisté auprès de l’administration sur son rôle essentiel, attendant de chacun professionnalisme, discipline et loyauté envers le Parlement. "Le travail commence maintenant, car les problèmes des concitoyens sont nombreux et urgents", a-t-il fait savoir.
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