Le ressortissant sénégalais identifié comme M. Thiam, et son fi ls, auteurs d'agression sur des Gabonais samedi dernier au Cap-Estérias, ont finalement été interpellés par la Police judiciaire (PJ). Ils sont mis en cause pour spoliation d’un terrain ancestral, coups et blessures volontaires, et tentative de meurtre après avoir aspergé plusieurs personnes d’essence.
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L’affaire a éclaté lorsque le Sénégalais s’est présenté sur un terrain appartenant, selon nos informations, à la famille Bourdette, qui est présentée comme étant autochtone des lieux. Accompagné de sa fratrie, il aurait donc entrepris des fouilles et dégradé les lieux. Confronté aux propriétaires légitimes, il a affirmé détenir des titres de propriété, mais se serait montré incapable de désigner le nom du vendeur, alimentant par conséquent les suspicions de fraude.
La situation a brusquement dégénéré lors de l’arrivée de médiateurs gabonais. Selon des témoignages recueillis, M. Thiam a adopté une attitude particulièrement arrogante, se prévalant "de hautes relations au sein de l’appareil judiciaire gabonais" et affirmant avoir "les moyens de payer cette même justice".
Ces propos ont provoqué une altercation. C’est alors que l’individu se serait saisi d’un bidon d’essence, aspergeant plusieurs personnes et tentant de les immoler. Son fils aurait simultanément asséné un violent coup de hache à la tête d’un homme. La victime, évacuée en urgence vers un centre hospitalier, a pu être sauvée.
Leur interpellation, intervenue plusieurs heures après les faits, a suscité un vif émoi dans la population. L’affaire relance le débat sur la fiabilité du cadastre gabonais et les lourds contentieux fonciers qui opposent régulièrement des nationaux aux étrangers. Aussi, la justice est désormais attendue au tournant pour faire la lumière sur ces violences et rétablir son autorité face à de tels défis.
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