Débutées le 16 novembre 2023, la phase de groupes des éliminatoires du Mondial 2026 Zone Afrique s'est achevée le 14 octobre 2025. Dans le groupe F, celui du Gabon, c'est la Côte d'Ivoire qui a composté de justesse son ticket pour la phase finale. Et ce, au terme d'un mano à mano incroyable qui a tenu en haleine des millions de Gabonais et Ivoiriens. Côté Panthères, c'est la première fois dans l'histoire que l'équipe nationale tient tête jusqu'au bout à un cador du football africain, qui plus est champion d'Afrique en titre.
Sur dix rencontres jouées, le Gabon a en remporté huit, concédé une défaite pour un résultat nul. L'attaque, le maillon fort de la sélection, a inscrit 22 buts pour 9 encaissés. Soit une moyenne de 2,2 buts marqués par rencontre et 0,99 but encaissé. Deux joueurs, Denis Bouanga (8 buts) et Pierre-Emerick Aubameyang (7) ont, à eux deux, inscrit 15 buts. Une première dans l'histoire de notre sélection. Mieux, en termes de points, le Gabon a fait mieux que le Cap-Vert, l'Afrique du Sud et le Sénégal, directement qualifiés pour le Mondial.
La sélection nationale, tout au long de ces éliminatoires, a fait preuve de résilience et de détermination même quand elle était dominée au score ou au niveau de la production du jeu. Fait inédit, notre équipe sait désormais voyager. En effet, de par le passé, les Panthères, en déplacement , é taient systématiquement battues par n'importe quel adversaire. Toutefois, ces points positifs ne doivent nullement occulter le fait que notre défense est et reste poreuse. Nos deux centraux que sont Ecuele Manga et Aaron Appindangoye sont trentenaires. Ils ont du mal à contenir les assauts des attaquants adversaires.
Thierry Mouyouma n'a pas encore trouvé la " formule magique " pour aligner à ce niveau un duo de choc. Les expériences Ecuele-Mboula, Ecuele-Appindangoye, Ecuele-Moucketou Moussounda, Mboula-Moucketou Moussounda, Ecuele-Omfia, ont rarement donné satisfaction. Personne, au final, ne sait qui compose en réalité la charnière défensive des Panthères. Encore plus grave, le Gabon n'arrive toujours pas à battre un cador du football africain comme l'a si bien fait le Cap-Vert (qualifié) face au Cameroun. Et tant que cette tendance ne sera pas inversée, le Gabon n'ira jamais loin. C'est, en réalité, là, le chantier le plus important de TM.
Face aux Ivoiriens, pourtant pas dominateurs, les nôtres n'ont pas réussi à prendre 3 points, synonymes de qualification. Les barrages, puis la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations approchent à grand pas. Le Gabon, le 13 novembre prochain, affronte un autre gros calibre du football continental : le Nigeria. Puis le Cameroun et la Côte d'Ivoire lors de la phase finale de la CAN.
Si les Panthères sont encore tétanisées comme d'habitude par l'enjeu et la peur du " Grand", elles rentreront bredouilles du Maroc. Et c'est là où Mouyouma est attendu. Car pour être un grand coach, il faut battre les grandes équipes. Rendez-vous est donc pris pour le 13 novembre au Maroc pour savoir si Thierry Mouyouma est un grand coach.
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