Rentrée académique dans l'enseignement supérieur : pas du tout effective hier !

Prévue pour démarrer le 15 septembre selon le calendrier officiel du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique publié le 1er septembre dernier, la rentrée académique 2025-2026 n'a finalement pas été effective au sein des universités publiques de la capitale. De l'Université Omar-Bongo (UOB) à l'Université des sciences de la santé (USS) d'Owendo, le constat a été le même : amphithéâtres fermés. Par contre, on notait la présence des étudiants sur le campus pour le retrait d'actes académiques : certificat de réussite, attestation de scolarité ou relevé de notes. Sans plus.

Quant aux responsables de l'administration, ils poursuivaient leurs activités entamées le 8 septembre dernier, date de la rentrée administrative. C'est donc une rentrée académique aux allures de rentrée administrative qui implique un report des activités pour des raisons indépendantes de la volonté de la hiérarchie.

En effet, selon les informations recueillies à l'USS, le début des cours se fera probablement le 13 octobre pour des raisons de clôture des activités de l'année académique 2024-2025. Allusion faite, notamment, aux examens (probatoires) et l'entrée dans le processus de spécialités de près de 14 postulants aux diplômes d’études en spécialités (DES) et les perspectives de soutenances des thèses de doctorat de la promotion 2024. Cet établissement d'enseignement supérieur pour les filières de santé ou de médecine, compte en son sein, quatre facultés que sont : la médecine, la maïeutique, la pharmacie et la biotechnique médicale. Ce sont là, autant d'entités dont la bonne marche requiert une organisation structurée allant de la réception des nouveaux arrivants à celle des anciens, avant toute éventuelle reprise des cours.

"Nous ne pouvons commencer les cours sans les nouveaux bacheliers orientés dans notre université. Nous attendons toujours la liste des élèves sélectionnés par le Sosup pour le cas de la faculté de médecine", a expliqué un agent administratif de la faculté de médecine, qui a requis l'anonymat. Même son de cloche du côté de l'Université Omar-Bongo où les problèmes des structures d’accueil se posent avec acuité. Encore plus pour cette année académique avec les orientations en masse des bacheliers de la promotion 2025. Une population de nouveaux étudiants qui donne du fil à retordre à l'administration qui n'a eu comme solution immédiate que de recourir au système de turn-over pour tenter de remédier au problème des effectifs pléthoriques des étudiants au sein de la première université du pays.

À l'UOB, hier, les anciens étudiants procédaient aux réinscriptions. Et pour les nouveaux bacheliers, la préinscription est faite en ligne sur place où des espaces dédiés à cette opération ont été aménagés.

Face à tout cela, la reprise des cours au sein des universités devrait se faire de manière progressive. La priorité, à ce qu'il semble, étant la clôture de l'année académique 2024-2025