Dans l'histoire de la pratique du football dans la province de la Ngounié, en termes d'infrastructures sportives, c'est le Stade Mbombet de Mouila qui est la plus grande enceinte pour abriter des compétitions nationales. Le club éponyme y avait même disputé le championnat national D1 dans les années 90. Quelques années après la disparition du Stade Mbombet, la province n'avait plus de représentant au sein de l'élite. Du coup, le stade était privé de compétitions nationales.
Ainsi, après une longue traversée du désert pour les férus du ballon rond de cette région, cette absence de compétitions nationales dans cette arène a été comblée avec l'accession de l'AS Dikaki de Fougamou au sein du National-Foot 1, suivie des Panthères Christ Roi pour le National-Foot 2, devenu de nos jour Mouila Académie Football (MAF).
Mais l'infrastructure de la ville de Mouila n'a pas épousé ce renouveau. Notamment son aire de jeu qui ne répondait pas aux normes requises du football moderne. Les projecteurs, qui servent d'éclairage lors des matches en nocturne, étant éteints depuis des lustres, aucun match ne peut plus se jouer audelà de 18 heures.
Pour preuve, lors du dernier tournoi national de la montée en D2, le Comité d'organisation était obligé de programmer trois matches par jour (10h, 13h30 et 15h30) lors de la phase de poule. Dans les vestiaires, en mauvais état, l'électricité manque également.
Pour sa part, le plateau extérieur de basket-ball, qui se trouve derrière le stade est exposé à des monceaux d'ordures ménagères. Il serait bien que les autorités en charge du sport et des infrastructures sportives se penchent sur cette situation, afin de doter la ville de Mouila d’un espace de jeu plus agréable.
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