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Politique

Cémac : vers une dynamisation de l'intégration sous-régionale

Cémac : vers une dynamisation de l'intégration sous-régionale

Aux côtés de plusieurs de ses pairs de la sousrégion, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris part hier, à Bangui, à la 16e Session ordinaire de la Conférence des chefs d'État de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac). Des assises visant, entre autres, à consolider l'intégration et à dynamiser l'efficacité de la coopération au sein de cet espace.

Une rencontre de haut niveau, placée sous le thème "Ensemble pour une intégration régionale dynamique et émergente", marquée par le passage de témoin entre le président centrafricain, Faustin-Archange Touadera, et son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, à la présidence de cette instance. Mais aussi et surtout par les "vives et chaleureuses félicitations" de la Conférence au numéro un gabonais pour sa brillante élection à la magistrature suprême le 12 avril dernier après une " Transition remarquablement réussie ".

"Le Gabon, de façon éclatante, a donné à la face du monde la preuve de son indéfectible attachement aux valeurs démocratiques", a souligné le chef d'État centrafricain. Au-delà, il a relevé les " mesures vigoureuses " prises par l'ensemble des États membres afin de garantir la maîtrise de leurs instruments macroéconomiques, dans la foulée de la Session extraordinaire de la Conférence des chefs d'État tenue le 16 décembre 2024 à Yaoundé, au Cameroun.

De fait, les chefs d'État se sont penchés sur la problématique de la convergence des politiques publiques et le renforcement de l'intégration sous-régionale, dans la perspective de réduire significativement la pauvreté et de promouvoir une croissance durable en Afrique centrale. D'autant plus que, a mentionné le président centrafricain, estimé à 2,9 % en 2024, le taux de croissance reste en deçà du niveau nécessaire pour répondre aux besoins démocratiques croissants et aux aspirations des populations. Avec ceci qu'un certain nombre d'obstacles administratifs et physiques persistants entravent l'essor de la Cémac.

Président en exercice sortant, il a néanmoins mentionné les progrès accomplis sous son mandat. Notamment en matière de renforcement de la surveillance macroéconomique, de modernisation du système bancaire sous-régional, d'inter connexion des infrastructures de transport, électrique, énergétique, de télé communications , d'élimination des barrières commerciales, etc.

De même, dans le domaine de la gouvernance, l'audit administratif, financier et des ressources humaines diligenté en octobre 2023, a révélé, a-t-il indiqué, des dysfonctionnements pour le moins préoccupants au sein de l'organe exécutif de la Cémac. Si bien que de nouveaux textes sur les procédures financières ont été adoptés afin de mieux encadrer l'action des parties prenantes.

"Un nouveau statut du personnel, moins permissif, est également sur le point d'être consacré. Je suis convaincu que les leçons à tirer de cette dynamique d'amélioration de la gouvernance devraient être intégrées dans la mise en oeuvre du processus de rationalisation des deux communautés régionales, la Cémac et l'Union économique de l'Afrique centrale (UEAC)", a-t-il conclu.

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