Alors que débutent ce vendredi les obsèques de la petite Esther Ludivine Moussavou Eyang Mba, les circonstances de son meurtre, particulièrement horrible, au PK 12 (L'Union du 8 août 2025), continuent de secouer l'opinion, entre faits établis par l’enquête judiciaire et accusations de la famille basées sur des révélations dites prophétiques. Au point qu'à ce jour, vérité judiciaire et croyances personnelles s'opposent.
En effet, selon les autorités judiciaires, l'enquête s'est accélérée lorsqu'un membre de la famille du principal suspect s'est présenté à la brigade de Melen, en vue de signaler qu'un corps sans vie se trouvait dans la chambre de son frère. Il s'agit du Gabonais de 29 ans identifié comme M.A.S., connu en outre comme un délinquant aux antécédents judiciaires. Aussi, pendant que le premier cité sortait de la maison pour sonner l'alerte auprès des agents, le suspect restera à se débarrasser du cadavre dans une broussaille. L'endroit où l'enfant sera d'ailleurs retrouvée.
Poussant son cynisme plus loin, M.A.S. va se mêler aux riverains qui étaient en train de chercher Esther Ludivine. Le suspect n'ira par être neutralisé par les éléments de la brigade de gendarmerie de Melen. Auprès desquels il avouera son crime. "J'ai vu Esther passer, je l’ai appelée, elle a boudé et je l'ai tirée, avant de lui cogner violemment la tête contre un mur. Mais je ne l'ai pas violée", aurait confié le mis en cause aux pandores.
Et d'après les mêmes enquêteurs, le rapport d'autopsie a révélé que la gamine n’a pas été violée et qu'elle est morte par strangulation. Sauf que les parents, qui prennent le contre-pied de cette version, croient plutôt savoir que l'auteur de ce crime n'est autre que l'Équatoguinéen Nguema. Lequel avait d'ailleurs été conduit de force par ces derniers au poste de l'unité de gendarmerie dans un état de santé inquiétant.
L'entourage de l'enfant demeure également convaincu de ce qu'elle aurait été violée. D'autant que la grand-mère de la victime, qui a participé à l'autopsie, con e qu'un spécialiste lui aurait fait savoir qu'il y aurait eu tentative de viol. Mieux, les parents insistent sur le fait que Nguema soit bel et bien le meurtrier. Confortés par les révélations des pseudos prophètes établis à Libreville et Port-Gentil.
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