Marché du PK 11 : les plaintes des commerçantes éclaboussent le confort !

Inauguré le 14 août dernier par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour servir d'espace fiable de vente à plusieurs commerçantes de la zone, le nouveau marché du PK11, dans le 6e arrondissement de Libreville, est déjà en proie à des plaintes formulées par lesdites femmes.

Celles d'entre elles qui ont pu avoir de la place dans le nouvel édifice, ne cessent de se plaindre de l'étroitesse des étals. "Nous sommes placées à deux devant un étal prévu pour une seule personne, si bien qu'on ne peut pas exposer tous nos produits", relève l'une des commerçantes. Tout en souhaitant des réaménagements de la part des autorités municipales. Ce qui permettra, certainement, à chacune d'elles d'exercer en toute quiétude son activité commerciale, sans être confrontée aux autres.

Alors que d'autres femmes, qui du reste vendaient en plein air dans la même zone, se disent avoir été oubliées lors de l'opération de distribution des tables dans le nouveau marché. Nombreuses parmi ces vendeuses ont à maintes reprises tenté d'approcher les agents municipaux chargés de la gestion du nouvel espace commercial pour exprimer leur frustration et désarroi pour une éventuelle prise en compte. Mais leurs démarches se sont révélées improductives.

"Ils nous ont simplement dit qu'il n'y a plus des places libres. Et que tout le monde ne pouvait pas avoir de la place. Les choses ont été faites sans toutefois tenir compte du nombre des commerçants qui exercent dans le périmètre", explique Henriette, faisant partie des oubliées. Mais, elles nourrissent l'espoir que leurs revendications seront prises en compte, étant donné qu'une liste additive a été ouverte, en vue de de suppléer d’éventuels désistements.

A ces plaintes, il faut ajouter la problématique de la rareté des clients. Celle-ci, à y voir de près, fait partie du lot des difficultés auxquelles font face les occupantes du marché flambant neuf du PK11. Cette situation, à en croire les intéressées, est consécutive à la concurrence déloyale exercée par la vague des commerçantes établies en face, sur le trottoir à l'entrée de l'hôpital psychiatrique de Melen, et celles qui sont installées au niveau du rond-point du PK 12. Ces différents points de vente absorberaient une part importante de la clientèle.