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Faits divers & Justice

Lutte anti-drogue : la DGSS et l'Ocad démantèlent un réseau à Libreville

La bande à Socrate et Medellin aux arrêts.

La cellule anti-drogue de la direction générale des services spéciaux (DGSS) et l’Office central anti-drogue (Ocad) viennent de neutraliser plusieurs Gabonais âgés de 21 à 35 ans, suspectés d'appartenir à une organisation criminelle opérant notamment dans le trafic de cocaïne à Libreville et dans plusieurs autres villes du pays.

Il ressort des enquêtes que ce trafic est piloté depuis l'étranger par un individu répondant au pseudonyme de "Socrate", épaulé par son complice "Medellin". Les deux hommes, présentés comme les cerveaux présumés de l'organisation, seraient en fuite au Ghana depuis plus d'un an. Depuis cette base ouest-africaine, Socrate superviserait l'acheminement de la drogue vers le Gabon via un circuit logistique bien rodé.

L'enquête a aussi permis de reconstituer la chaîne opérationnelle. Les produits illicites, dissimulés dans des cargaisons classiques en provenance du Ghana, étaient réceptionnés au lieu communément appelé ''Ballon d’or'', à Libreville. Sur place, Tricia Ozoumet Magaya, jeune bachelière et mère de deux enfants, présentée comme la petite amie de Socrate, prenait possession des colis avant de les confier au frère du trafiquant, chargé de l'écoulement sur le terrain.

Les investigations ont également révélé que le réseau étendait ses tentacules au-delà de la capitale. La drogue était expédiée vers l'intérieur du pays par bateau rapide, cachée dans des produits du quotidien comme des pots de gel. " Le premier colis que j’ai envoyé contenait 50 petites pierres de drogue, emballées dans des sachets et cachées dans un pot de gel ", a expliqué Romarick Olsen Ndongoula, l'un des dealers présumés interpellés.

Au total, le produit serait évalué à un peu plus de 500 millions de francs. Les suspects actuellement en garde à vue seront présentés dans les prochains jours aux autorités judiciaires compétentes.

Parallèlement, les services de sécurité ont affirmé poursuivre leurs efforts pour localiser et interpeller les deux chefs présumés. Des mesures ont déjà été prises pour permettre leur arrestation, quel que soit le pays où ils se cachent, a assuré une source policière, laissant présager le lancement de mandats d'arrêt internationaux.

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