La Cour constitutionnelle a vidé, samedi dernier, le contentieux lié aux élections législat ives des 27 septembre et 11 octobre prochains. En invalidant, entre autres, les candidatures du leader du parti "Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (RÉAGIR)", François Ndong Obiang, par ailleurs ministre de la Réforme, au 2e siège du 2e arrondissement de la commune de Libreville. Et du président du Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), Jean-Remy Yama, au 4e siège du département de Mulundu. Dont la liste aux locales, en revanche, a été validée par le tribunal administratif de Koula-Moutou, lundi dernier.
En tout cas, en sus de ces deux décisions précitées, sur les cinquante-neuf (59) requêtes introduites à son greffe, la haute juridiction, statuant sur pièces, en a rendu deux (2) autres allant dans le même sens et onze (11) de validations. Tout en déclarant dix (10) irrecevables, treize (13) sans objet, en rejetant vingt (20) et en constatant un désistement.
Les juges constitutionnels se sont fondés sur les dispositions pertinentes du Code électoral. Ce qui les a amenés à réaffirmer certains principes. Notamment, " qu'une fois rendues publiques, les candidatures ne peuvent faire l'objet d'un recours que de la part d'un candidat (...) ". Autrement dit, seuls les candidats en lice ont la capacité et le droit à agir. Bref, les décisions de la Cour constitutionnelle ne pouvant faire l'objet d'aucun recours, tout un chacun est désormais fixé sur son sort.
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