Courant juillet 2020, à Okondja, chef-lieu du département de la Sébé-Brikolo dans la province du Haut-Ogooué, F.N.A entre dans une colère noire contre ses parents. Il confisque le téléphone portable de sa tante paternelle chez qui il vit. Ses amis le somment de le restituer à sa propriétaire, il refuse et décide aussitôt de le détruire.
Courroucée, sa tante demande, séance tenante, au neveu de libérer sa maison. En réponse à cette décision, F.N.A. saccage tout avant de mettre le feu à la maison. Non sans jeter les habits de sa mère dans les flammes. Cette dernière porte plainte à la brigade locale de gendarmerie qui l'interpelle.
Le jeune homme, âgé aujourd'hui de 25 ans, a comparu le 28 mai dernier, à l'audience de la session criminelle ordinaire des mineurs de la Cour d'appel judiciaire de Franceville. Dans ses réquisitions, le Ministère public, représenté par Belline Ongouori Lekogo, a relevé que le crime d'incendie volontaire est bel et bien constitué. De son côté, la défense assurée par Me François Meye a plaidé la disqualification des faits d'incendie volontaire à celui de délit de destruction des biens appartenant à autrui, tout en sollicitant des circonstances atténuantes assorties de sursis pour son client qui a demandé pardon à sa famille pour le désagrément causé. Pour finir, la Cour l'a déclaré coupable d'incendie volontaire. Elle l'a condamné à 2 ans de prison dont 14 mois et 13 jours avec sursis et 300 mille francs d’amende.
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