La petite Berickya, nourrisson de 23 mois, est portée disparue depuis le 18 septembre. Complètement déboussolée par la disparition de son enfant, sa maman ne sait plus à quel saint se vouer. Avec sa famille, elle a lancé un avis de recherche, saisi les autorités compétentes et secoué les réseaux sociaux, mais aucun résultat depuis un mois. C'est une maman désespérée qui apparaît dans des vidéos sur internet.
Hélas, ce n'est pas la première fois qu'une telle disparition d'enfant se produit. En août dernier, deux individus ont été condamnés pour la disparition depuis cinq ans, du petit Rinaldi Abagha Ngoua. Et malgré cette condamnation, l'enfant n'a toujours pas été retrouvé. Plusieurs autres affaires de ce genre ont fait l'actualité dans le pays, durant des années.
Des disparitions d'enfants, voire celles d'adultes sont évoquées ici et là, semant la terreur au sein de la population. Certaines étant soupçonnées d'avoir un lien direct avec les crimes de sang plus connus sous l'appellation de "crimes rituels".
Selon Jean Elvis Ebang Ondo, président de l'Association de lutte contre les crimes rituels, la principale association agissant contre le phénomène, les disparitions d'enfants ou d'adultes seraient commanditées par des personnalités politiques ou par de hauts cadres croyant au pouvoir des fétiches. Il affirme aussi que le phénomène refait souvent surface en période électorale ou lors de la composition d'un nouveau gouvernement. Cette pratique diabolique que l'on croyait enterrée referait-elle surface ?
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