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Provinces

Franceville : L’USTM et le CNOU unis pour sensibiliser les étudiants aux dangers du campus

CNOU

Une vaste campagne de sensibilisation contre les infections sexuellement transmissibles, les grossesses précoces et la consommation des drogues en milieu Universitaire. Laquelle sensibilisation est adressée à l'ensemble des étudiants. 

La situation des grossesses précoces et de trafic des drogues étant réelle, car pratiquée par quelques étudiants encore sous l'ombre à Mbaya, les responsables rectoraux ont tenu à se joindre au CNOU dans cette lutte. 

Pour ce faire, une journée d'exposés d'informations et de sensibilisation a été dédiée aux étudiants avec l'intervention de plusieurs spécialistes, en l'occurrence des sages femmes, psychologue, juriste, ainsi que la coordinatrice provinciale du programme VIH/Sida. c'était en présence du Pr Bill Raphaël Bikanga, recteur de l'USTM accompagné de ses vices recteurs.

"Nous sommes partis du constat selon lequel les jeunes étudiants ne maîtrisent pas certaines choses de la vie. Nous avons donc voulu attirer leur attention et les sensibiliser sur ces fléaux. Les grossesses précoces nous en avons au campus, la consommation des drogues est une affaire connue de tous. Cependant, ces fléaux sont susceptibles de freiner leurs études. De plus, des sanctions pénales y relatives sont prévues par la loi", a indiqué Patrick Nzao. 

Dans son intervention, Marie Joséphine Mbongo Tsila, coordinatrice du VIH/Sida, a longuement présenté les dangers liés à la sexualité non responsable et aux grossesses précoces. Pour sa part, le juriste, David Gaëtan Djimikanda s'est appesanti sur les dispositions du code pénal en République Gabonaise. Notamment, les infractions portant sur l'ivresse et la consommation des drogues et stupéfiants

"L' état d'ivresse avec trouble de l'ordre public et de la tranquillité d'autrui est prévu et puni par l'article 209 du code pénal. L'auteur est puni d'un emprisonnement de trois mois au plus et d'une amende de cent mille francs au plus. Les articles 208 et 406 condamnent la consommation et le trafic des stupéfiants. l'auteur de la consommation est puni d'un emprisonnement de deux mois à un an et d'une amende de cent mille à cinq cent mille francs. L'auteur du trafic des stupéfiants est puni de vingt ans de réclusion criminelle et de cinquante millions d'amende..." a signifié Gaëtan Djimikanda. 

De telles journées seront multipliées et implémenter en amphithéâtre. A rassuré le recteur. 
 

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