La Cour criminelle spéciale de Libreville a condamné à cinq ans de prison ferme deux ressortissants burkinabè pour exploitation illégale d’or à Ndjolé, dans le Moyen-Ogooué. Entrés clandestinement au Gabon et interpellés sur un site d’orpaillage sauvage, ils devront également s’acquitter d’une amende d’un million de francs CFA, tandis que l’or saisi est confisqué au profit de l’État.

L'émoi s'est emparé du quartier Ngobounda à Franceville ce 19 novembre, suite à la découverte tragique du corps sans vie de Clotilde Otata. Cette retraitée de 75 ans, ancienne cadre d'Air Gabon, a été retrouvée en état de décomposition avancée à son domicile, alertant le voisinage par une odeur suspecte après plusieurs jours de silence.

L'école publique de Nzela, près de Lastoursville, est au cœur d'un scandale de mœurs qui secoue la province de l'Ogooué-Lolo. Mardi dernier, les éléments de la Direction Générale des Recherches (DGR) de Koula-Moutou ont interpellé Roméo Boungoure, un enseignant bénévole accusé d'avoir abusé sexuellement de son élève de 13 ans.

La Cour criminelle spéciale a rendu un verdict fort dans une affaire sordide de traite d'êtres humains. Un couple béninois a été reconnu coupable d'avoir "acheté" et exploité une adolescente pendant plus de deux ans. Un cas qui jette une lumière crue sur la persistance de l'esclavage moderne au Gabon, alimenté par des réseaux transnationaux.

Le conflit homme-éléphant a de nouveau tourné au drame dans la province de l'Ogooué-Maritime, où deux villageois ont été tués dans des conditions effroyables. Âgés de 58 et 68 ans, ils ont été attaqués par des pachydermes alors qu'ils tentaient de protéger leurs plantations déjà saccagées.

Au terme d'une audience marathon de 19 heures, la Cour criminelle spécialisée a rendu son verdict dans le procès retentissant de la "Young Team". Les coaccusés de Sylvia et Noureddin Bongo-Valentin ont écopé de lourdes peines pour leur rôle dans un système de "pillage" des finances publiques. Allant jusqu'à 15 ans de réclusion et des amendes de plusieurs millions, les condamnations sont surtout assorties de réparations civiles exceptionnelles, se chiffrant en milliards de francs CFA, et de la confiscation des biens, marquant une sanction sévère pour des détournements massifs qui ont choqué l'opinion.

Le procès de la "Young Team" prend une nouvelle dimension. Lors de son réquisitoire ce lundi, le procureur général Eddy Minang a annoncé que toutes les personnalités citées durant l'instruction seront convoquées à la barre pour s'expliquer.

Au terme d'un procès de sept jours, la cour criminelle spéciale du Gabon a rendu son verdict dans l'affaire de détournements de fonds publics impliquant les coaccusés du couple Bongo-Valentin. Des peines sévères ont été prononcées, allant jusqu'à 15 ans de prison pour les principaux prévenus.

Lors du 7e jour du procès retentissant de la Young Team, le procureur général Eddy Minang a clôturé près de quatre heures de réquisitoire par des demandes de peines sévères et des mesures de confiscation d’une ampleur inédite.

Le procès dit de la "Young Team", qui juge les proches collaborateurs de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, a été marqué ce weekend par une charge cinglante des avocats de l’État décrivant un système de pillage institutionnalisé. Après la suspension des débats hier, à la demande de la défense, le procès doit reprendre ce lundi pour les prétentions des avocats des accusés. Lesquelles devraient être précédées par les réquisitions du parquet général.

Alors que le procès de la "Young Team" bat son plein, révélant l'ampleur des détournements de fonds publics au Gabon, l'opinion publique découvre des transactions astronomiques qui auraient permis de siphonner plus de 4 000 milliards de francs des caisses de l'État entre 2018 et 2023.

Le procès de la "Young team" s'est poursuivi hier avec l'audition de quatre accusés clés, dont Abdoul Oceni Ossa et Gabin Otha Ndoumba, mettant à nu les mécanismes d'un système de détournement massif de fonds publics. Face à la Cour criminelle spécialisée, les interrogatoires ont révélé comment le Trésor public était transformé en "simple tirelire" sur ordre de Noureddin Bongo Valentin.