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Société & Culture

Enseignement catholique : grève des agents affectés à la DNE

Le personnel affecté à la DNE à son piquet de grève hier. © DR

La maison de l'enseignement catholique souffle le chaud et le froid. Certains fonctionnaires affectés à la Direction nationale de l'ordre d'enseignement (DNE) confessionnel sont en colère et observent depuis deux jours une grève pour réclamer l'octroi d'une prime de direction. Les grévistes dénoncent l'injustice dont ils seraient victimes.

Si l'esprit d'équité était mis en exergue, la prime serait reversée à tous les agents en service à la Direction de l'enseignement catholique. Or tel n'est pas le cas. Sur un ensemble de 75 agents que compte la DNE, seule une dizaine bénéficie de ladite prime. Il s'agit de ceux qui sont affectés à la Direction des affaires financières (DAF), tous les autres sont laissés-pour-compte ", explique un chef de département.

Ainsi, après avoir épuisé toutes les voies de recours pour amener le premier responsable de la DNE à revoir sa copie , et pour marquer leur ras-lebol, l'ensemble des agents ne percevant pas la prime ont choisi l'option de la grève. Les bureaux sont fermés depuis trois jours avec un service minimum de 7 heures 30 minutes à 9 heures.

Le reste du temps est réservé à la manifestation du mouvement de grève dans l'enceinte de la direction de l'enseignement. "Ce que nous ne comprenons pas tous, c'est le mutisme du directeur national face à une telle réclamation aussi légitime qui dure depuis deux ans.

Et le paradoxe, au lieu d'ouvrir la voie du dialogue afin de trouver un compromis, il s'illustre par des menaces d'affectation et des sanctions contre les agents revendicateurs ", dénonce un gréviste. Mais les ''fonctionnaires catholiques'' sont unanimes à exposer d'autres problèmes aux quels ils sont confrontés et à durcir le mouvement de grève si les responsables de l'Enseignement catholique ne prêtent pas attention à leur préoccupation.

On a déjà suffisamment donné à l'Église et son ordre d'enseignement. Il est temps qu'ils nous renvoient l'ascenseur, renchérissent les grévistes rencontrés par L'Union, hier à leur piquet de grève.

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