Un communiqué de plus. Le 30 août dernier, au moment où les populations préparaient dans l'allégresse la Fête de la Libération, la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) dégainait, à travers ses réseaux sociaux, une note d'information à l'attention de sa "clientèle".
"La SEEG informe les usagers du Grand Libreville qu'en raison de travaux programmés par le producteur indépendant KarPowerShip (KPS), les quatre groupes de la centrale flottante actuellement connectés au réseau interconnecté du Grand Libreville, seront mis à l'arrêt le 31 août 2025. Cette opération vise à déconnecter 70 mégawatts du réseau pour permettre le raccordement d'une nouvel le unité de production d'une capacité renforcée de150 mégawatts dès le 15 septembre 2025, destinée à améliorer l'approvisionnement en électricité de Libreville et ses environs", souligne le communiqué parvenu à notre Rédaction.
En clair, les ménages qui semblaient ne pas être informés de cette opération, vont devoir prendre leurs dispositions, car durant la période concernée, "les contraintes techniques du réseau, combinées à une forte demande en soirée, pourraient occasionner un déficit de puissance et des perturbations ponctuelles, notamment aux heures de forte consommation entre 19 heures et 23 heures".
Cette interruption de plus de deux semaines, qui intervient en pleine rentrée des classes, surprend plus d'un et interroge. En effet, dans un précédent communiqué daté du 1er août 2025, la SEEG annonçait la même opération pour une période de trois semaines (du 1er au 21 août 2025) et indiquait "mettre en place un dispositif technique garantissant une production quotidienne de 228 mégawatts, contre une demande maximale actuelle estimée à 225 mégawatts".
Qu'est-ce qui explique ce report ? Pourquoi, pour l'opération en cours, la SEEG ne met-elle pas en place le même "dispositif technique" et appelle plutôt "à la compréhension de tous et encourage une consommation énergétique responsable tout au long de cette opération". Au terme de ladite période, les questions de délestages serontelles désormais derrière nous ? À la SEEG d'y répondre…
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