L'ambition de la tutelle d’améliorer de façon significative le système éducatif gabonais passe inéluctablement par un changement radical des pratiques anciennes, notamment dans le processus d’orientation des élèves et des personnels d’établissements. En effet, de nombreux observateurs s’interrogent quant au temps nécessaire pour une telle opération, quand on sait qu’au Gabon, à la mi-juillet, collégiens et lycéens sont déjà tous fixés sur leur sort et que la période de vacances scolaires peut aller jusqu’à deux mois.
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De plus, cette pratique, qui n’est pas nouvelle, doit interpeller au premier chef les autorités administratives de ce ministère. Car en regardant chez nos voisins, notre pays accuse encore du retard dans ce domaine.
Dans le même temps, l’on s’interroge s’il n’est pas possible, avec l’appui des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), de rendre beaucoup plus fluides ces opérations. Si pour la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, le problème est dû à la capacité d’accueil dans les établissements, ce paramètre doit être étudié au préalable. "Les orientations, affectations et mutations partagent un dénominateur commun essentiel : la capacité d'accueil. Les enseignants sont mutés et affectés en fonction des places disponibles", précisait-elle dans une interview accordée à L'Union.
Si la volonté dudit département ministériel est d’arrimer notre système éducatif aux standards internationaux, il sera question, à l’avenir, d’éviter de tout faire à la dernière minute, de peur d’accuser ce type de retard à l’allumage.
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