Éducation : pas de mot d'ordre de grève !

Dans notre édition d'hier, le Syndicat de l'éducation nationale (Sena) et le Syndicat national de l'enseignement technique et professionnel (Synetechpro) prévoyaient d'enclencher dès mardi (aujourd'hui), une grève générale illimitée sur l'ensemble du territoire au cas où les négociations entamées avec le gouvernement via le ministère de l'Éducation, n’évolueraient.

L'assemblée générale prévue hier dans l'après-midi, devait décider ou non de passer la vitesse supérieure. Joint de nouveau au terme de leur réunion, le secrétaire général par intérim du Sena, Magloire Memiaga, a déclaré que le Sena et le Synetechpro ont décidé de prolonger, d'une semaine, le délai de leur grève d'avertissement. Pour donner au gouvernement un temps supplémentaire.

Finalement, s'agissant de ces deux syndicats, aucun mot d'ordre de grève n'a été donné. Préférant privilégier la négociation.

Parallèlement, apprend-on, le collectif SOS Éducation – syndicat réunissant des "enseignants précarisés" – aurait donné le mot d'ordre aux siens d'observer une grève qui serait déjà effective au collège et lycée Raymond-Bouka de Mindoubé (Libreville), aux lycées Jean Jacques-Boucavel (Mouila), Joseph-Ambouroue-Avaro (Port- Gentil) et Alexandre-Sambat (Makokou).

Les enseignants de ce collectif porté sur les fonts baptismaux récemment, revendiquent certains droits. On parle de la régularisation des situations administratives avec effet solde, le paiement des rappels soldes, l'amélioration des conditions de travail, la mise en soldes de tous les enseignants nouvellement affectés et tant d'autres droits dont certains seraient privés depuis des décennies