Aller au contenu principal
Société & Culture

Déguerpissement carrefour Sni-Owendo : tout juste 72 heures ?

© DR

Après les pleurs et les lendemains sans éclat qui ont fait suite à la démolition de Plaine-Orèty, voilà que d'autres nuages noirs s'amoncellent au-dessus d'une partie d'Owendo (Carrefour Sni) et des Charbonnages. Pour les habitants concernés par les projets de déguerpissement dans ces zones, c'est la même question qui ressurgit : que se passe-t-il ?

Comme à Plaine-Orèty, de nombreuses personnes affirment ne pas avoir été informées de la date de la démolition de leur maison. Comme le fait qu'elles ne seront pas indemnisées. Comme le fait qu'elles ne savent pas où aller. Comme à Plaine-Orèty, on retrouve les mêmes plaintes, la même douleur, le même désarroi.

Après la zone dite Derrière-l'Assemblée nationale et la cacophonie qui a suivi, beaucoup avaient pensé que les erreurs du passé (simple) serviraient de leçon au gouvernement dans son ensemble et donc à d'autres entités. Beaucoup avaient pensé que les méthodes seraient revues et corrigées et à ce titre des précautions seraient (enfin) prises pour éviter de choquer l'opinion dans son ensemble par les projets de déguerpissement.

Comme à Plaine-Orèty, la communication semble avoir été défaillante pour Owendo et les Charbonnages. La mairie et l'État notifient aux populations un avis d'expulsion par voie légale. Il y a donc un recensement et des indemnisations. Même légères. Mais rien. Personne ne sait là-bas de quoi sera fait demain.

Les personnes concernées ont reçu tout juste 72 heures pour quitter les lieux. Ce délai est-il suffisant pour apaiser les esprits et permettre aux intéressés de prendre des dispositions ? Les équipes municipales et gouvernementales peuvent-elles revoir leur communication et leur stratégie ? Ou se moquent-elles de l'avis de l'opinion ?

random pub

https://www.union.sonapresse.com/form/contact
Logo