Sérieuses dissensions depuis quelques jours au sein de la Plate-forme "Ensemble pour le Gabon" (EPG). Stéphane Germain Iloko Boulengui, par ailleurs tête de file du mouvement "Large rassemblement Arc-en-ciel" n’en fait plus partie...
La dernière sortie du quatuor politique (Pierre-Claver Maganga Moussavou, Albert Ondo Ossa, Alain-Claude BilieBy-Nze et Ali Akbar Onanga Y'Obegue), selon lui "participe à brouiller davantage le chemin tortueux qui mène vers la fin de la Transition". Aussi estime-t-il que la concertation politique agitée par ce quatuor ne doit pas contrarier la date de la présidentielle fixée au 12 avril prochain. Pour manifester son désaccord, l'intéressé se lance dans la course à la présidentielle. Il a d'ailleurs déjà passé les examens médicaux et le test linguistique.
Une décision bien évidemment pas du tout du goût de la Plate-forme. Laquelle dans un récent communiqué désapprouve l'initiative solitaire de Stéphane-Germain Iloko Boulengui. Non sans souligner qu'il "avait le dessein de prendre le mouvement comme piédestal ou de rampe de lancement pour servir ses propres intérêts". Avant de lui dénier son statut de cofondateur d'EPG.
Joint par téléphone le Dr Stéphane-Germain Iloko Boulengui balaie du revers de la main l'allégation selon laquelle "il serait un infiltré envoyé en mission commandée pour dézinguer la plate-forme".
Dans tous les cas, cet épisode jette un sérieux discrédit sur la dynamique du groupe, au moment où les regards sont rivés sur la plate-forme. Surtout, après l'annonce lundi dernier de la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema.
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