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Économie

Complexe agro-industriel de Meyang : 16 milliards de FCFA investis dans un projet noble

Complexe agro-industriel de Meyang

L'ambition du "made in Gabon" de la Société gabonaise de développement agricole (Sogada) continue de se mettre en place. L'entreprise a déjà investi 16 milliards de FCFA dans son projet agro-industriel de Meyang, selon son promoteur, Hervé Patrick Opiangah.

Un projet en pleine mutation, aussi bien pour la production avicole artisanale et industrielle que pour l'élevage de porc et la commercialisation de sa viande. Un modèle agro-industriel intégré, avec une ambition noble : sécuriser la chaîne alimentaire nationale, de la ferme aux rayons des magasins. Il s'agit, selon le promoteur, de soutenir aussi les mesures gouvernementales sur l'élevage local, en considérant l'atteinte de l'ambition de la souveraineté alimentaire comme un objectif national.

La Sogada dispose d'une porcherie, d'un abattoir et d'une chambre froide pour la conservation de la viande de porc et pour assurer la qualité du produit proposé aux consommateurs. Ce, en plus d'une poussinière ainsi que des poulaillers artisanaux et industriels (Lire notre édition du 16 septembre 2025). Des unités qui emploient plus de 200 personnes aujourd'hui, des nationaux pour la plupart.

Le complexe agro-industriel de Meyang devient de plus en plus une initiative à soutenir, si tant est que l'objectif des pouvoirs publics est de permettre l'éclosion des champions nationaux et de parvenir à l'indépendance alimentai re. Surtout que, dans sa stratégie de développement, la Sogada entend limiter l'importation d'aliments de bétail en cultivant localement le maïs et le soja.

"Ce projet de 5 000 ha va générer 1 000 emplois directs et environ 600 emplois indirects, tout en aidant le Gabon à réduire sa dépendance à l’extérieur", a indiqué Hervé Patrick Opiangah.

Sur son site de Meyang, la Sogada vient aussi de se doter d'une usine de fabrication de chips. Les produits de grignotage seront fabriqués à partir de tubercules de manioc, de taro, de pomme de terre et de banane. Dotée d'équipements de dernière génération, ladite usine a une capacité de production de 7 000 paquets par jour, a-t-on appris. Cela, grâce à des travailleurs formés, en partie, en Chine.

Au-delà de ravitailler le marché local, la Sogada ambitionne d'exporter ses chips dans la sous-région. Cette unité a nécessité entre 700 et 800 millions de FCFA d'investissement. Elle attend l'autorisation de l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) pour entrer en production.

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