Aller au contenu principal
Politique

CEEAC : Ezéchiel Nibigira nouveau président de la Commission

CEEAC : Ezéchiel Nibigira nouveau président de la Commission

Le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris part, hier à Sipopo dans la banlieue de Malabo capitale de la Guinée équatoriale, à la VIIe session extraordinaire de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC ). À l’issue de laquelle l'ambassadeur Ezéchiel Nibigira de la République du Burundi a été nommé président de la Commission de la CEEAC pour un mandat de cinq (5) ans non renouvelable. Il succède à l'Angolais Gilberto da Piedade Verissimo dont "l'action en faveur du processus d'intégration et la redynamisation de l'institution et de l'intégration de la communauté" a été particulièrement saluée par l'ensemble des participants.

Entérinant les recommandations du Conseil des ministres, les chefs d'État et de gouvernement de la Communauté ont invité le nouveau président à finaliser le processus de sélection des autres membres de la Commission dans un délai de quarante-cinq (45) jours. Soit six (6) postes à pourvoir (vice-président, commissaires aux Affaires politiques, Marché commun, Environnement, Aménagement du territoire et Promotion du genre). Ezéchiel Nibigira s'est également vu invité à collaborer avec les services et le personnel en fonction afin de garantir une continuité de service en attendant la prise de fonction des nouveaux commissaires et chefs des départements.

Sur un tout autre plan, s'agissant de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), la Conférence a appelé à la "mise en oeuvre immédiate de la résolution 2 773 du Conseil de sécurité des Nations unies, socle de la paix dans la région". Tout en saluant les efforts conjoints des processus de Lomé, Doha et Washington pour restaurer la stabilité. De même, elle a pris note des candidatures du Congo et de l'Égypte au poste de directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Non sans encourager ces deux pays à parvenir si possible "à un accord afin que l'Afrique puisse s'exprimer d'une seule et même voix".

En tout état de cause, cette rencontre de haut niveau dans la capitale équato-guinéenne témoigne de la volonté des chefs d'État et de gouvernement de donner une impulsion nouvelle à la CEEAC, plus de quatre décennies après sa création le 18 octobre 1983 à Libreville. Dans un contexte marqué par des défis climatiques, politiques, économiques et sécuritaires croissants, ils ont ainsi réaffirmé leur volonté de les relever dans une dynamique sous-régionale efficace, renforcée au service de leurs peuples respectifs. 

C'est dire l'ampleur de la tâche à laquelle pourrait être confrontée la nouvelle Commission. Tant il lui revient de mettre en musique les orientations des chefs d'État et de gouvernement avec en filigrane, la libre circulation des biens et des personnes et la disparition de tous les obstacles entravant le fonctionnement de la CEEAC.

En clôturant les travaux, les participants ont exprimé leur gratitude au président de la Guinée équatoriale "pour sa grande sollicitude à l'égard des affaires de la Communauté et pour toutes les facilités mises à la disposition des délégations".

random pub

Abonnement Annuel L'Union
Carnet Rose
Chaine WhatsApp L'Union
Logo