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Faits divers & Justice

Affaire TBNI : les nouveaux acquéreurs dénoncent le blocage du processus

Firmin Obame Nguema et Armand Dagraça Tchitembo. © Adjaï Ntoutoume

Clamant, preuves à l’appui, leur bonne foi lors de la reprise de la société forestière Transport Bois Négoce International (TBNI), Firmin Obame Nguema et Armand Dagraça Tchitembo, représentants de la société chinoise Yulin International Timber Co. Limited, ont dénoncé des manœuvres de sabotage dans le processus d’acquisition de l'entreprise. C’était lors d’une conférence de presse organisée mercredi dernier à Owendo.

Sur un ton d’une rare gravité, les deux hommes sont revenus sur les événements d’avril 2025. Dans leur version, ils mettent en lumière des pressions visant à bloquer la reprise d’une société acquise en toute légalité. "Nous avons vécu un enchevêtrement de manipulations, d’abus d’autorité, de trahisons et de pressions orchestrées pour déstabiliser une reprise légitime d’entreprise. Depuis plus de 8 ans, la société Yulin International Timber Co. Limited que nous représentons a acheté la société TBNI à plus 30 milliards de FCFA", indiquent-ils.

D’après eux, "l’ancien responsable, Xu Jie alias Kim, qui n'y a plus aucune qualité, refuse de céder l'entreprise aux nouveaux acquéreurs, et ce, malgré plusieurs décisions de justice et administratives. Sa gestion scabreuse a pour seul but son enrichissement personnel et à mettre la société en faillite. Laissant derrière lui des dettes aux impôts, à la CNSS et à la task force de plus de 4 milliards de FCFA. "

Dans leur démarche, les nouveaux repreneurs disent avoir été confrontés à des difficultés sans précédent. "Face à ces irrégularités flagrantes, une plainte pour abus de biens sociaux et escroquerie en bande organisée a été réactivée. Les autorités compétentes ont été saisies. Mais au lieu d’un processus judiciaire équitable, nous avons assisté à une série de manœuvres visant à criminaliser les nouveaux responsables de la société", dénoncent-ils.

Malgré la détention de l’ensemble des éléments juridiques, les deux acteurs disent avoir été traités "comme des criminels, alors que les véritables auteurs des détournements étaient déjà sous le coup de poursuites judiciaires bien antérieures".

Pour continuer à œuvrer dans leur activité, Firmin Obame Nguema et Armand Dagraça Tchitembo demandent "que justice soit rendue, que les responsables soient appelés à répondre de leurs actes et que cesse l’impunité qui a trop longtemps protégé les puissants au détriment du droit. "

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