Un Togolais identifié comme Kokou Anassi a été arrêté mardi dernier par les gendarmes de la brigade territoriale de Ntoum, le chef-lieu du département du Komo-Mondah. Pris en flagrant délit de trafic illicite d’électricité, l'Ouest-Africain actuellement en garde à vue appartiendrait à un réseau spécialisé dans la redistribution des fournitures électriques de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG).
Selon les premiers éléments d'enquête, le réseau de Kokou Anassi revendait l’électricité à plusieurs ménages gabonais et étrangers. Lesquels consommateurs reversaient au fraudeur entre 5 000 et 15 000 francs par mois.
Face à cette situation qui cause d'énormes pertes à la SEEG, d'autant que cette fraude met à mal les circuits officiels de facturation, l'entreprise entend donner une suite judiciaire au dossier. De sorte que le mis en cause et ses complices répondent de leurs actes devant les tribunaux.
Et une source proche de la hiérarchie d'arguer : "Ce fléau a un impact économique considérable, puisqu’il est désormais établi que la SEEG enregistre chaque année des pertes estimées entre 30 et 50 milliards de francs à cause de la fraude." À noter qu’un réseau illégal de vente d’eau orchestré par un Camerounais dans les PK a été démantelé dernièrement.
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