Teddy Andami Averlant : "Notre objectif reste la qualification pour la phase finale du Mondial"

L'Union. Teddy Andami Averlant, les Gabonais ne vous connaissent pas réellement. D'autres découvrent seulement le joueur. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

- Je suis Teddy Andami Averlant, né le 2 octobre 1999 à Saint-Quentin, en France. Mon père, Dominique Martial Beyeme Nguema, est Gabonais et ma mère Rachel Averlant est Française. J'ai débuté à jouer au football dès l'âge de 3 ans. À cette époque, mes parents m'ont inscrit au club de Gauchy, dans l'Aisne, en Picardie. Au fil des ans, j'ai évolué tour à tour à Sedan, à l'AS Furiani, l'US Boulogne puis, actuellement, à Amiens, pensionnaire de L2. Le football a toujours été ma passion. La saison dernière, Boulogne a raté de peu la montée en Ligue 2 et avec cette équipe, la saison dernière, j'ai disputé 37 rencontres, donc 34 comme titulaire en y inscrivant 7 buts et délivré 5 passes décisives.

En juin dernier, vous avez quitté l'US Boulogne pour Amiens, sociétaire de L2. Avez-vous des appréhensions ou des inquiétudes à jouer en L2 ?

- Non ! Aucune appréhension encore moins d'inquiétude. Bien au contraire, de l’excitation à évoluer à un niveau supérieur et à jouer dans le monde professionnel. C'est tout à mon avantage.

En club, cette saison, quelles sont vos ambitions ?

- Grosse et bonne question. Le plus important pour moi est de prendre la mesure qu'impose le niveau de Ligue 2. Ensuite m'imposer tout en étant performant en élevant mon niveau de jeu.

En juin dernier encore, vous avez été convoqué pour la première fois chez les Panthères lors de la dernière trêve internationale. Comment avez-vous été accueilli ?

- J’en tire une énorme fierté ! Car dans le monde du sport il n'y a rien de plus beau que de pouvoir représenter son pays. S'agissant du second volet de votre question, j'avoue avoir été bien accueilli. Tout le monde était à mon écoute. Le climat est vraiment hyper sympathique.

Le 9 septembre prochain, le Gabon joue contre la Côte d'Ivoire. Une rencontre importante pour les Panthères dans la perspective du Mondial. N'est-ce pas ?

- Cette rencontre est très importante pour nous mais ce n’est pas ce match qui qualifie le Gabon. Après cette rencontre, nous aurons la Gambie et le Burundi, deux rencontres plus qu'importantes. Et notre objectif reste la qualification pour la phase finale du Mondial.

Avez-vous un message particulier à lancer aux Gabonais ?

- L’équipe donnera tout pour rendre fier le peuple gabonais. Et à cet effet, nous aurons besoin de ce peuple pour nous pousser vers la victoire finale.