Questions orales au gouvernement : un baroud d'honneur des députés ?

Un exercice parlementaire, prévu par les dispositions de l'article 80 de la Constitution, dont le bien-fondé et la pertinence peuvent être remis en cause alors que l'intersession parlementaire est imminente.

D'autant qu'ils ne se sont pas trop servis de ce levier, leur permettant de contrôler l'action du gouvernement, durant cette mandature d'exception sur laquelle les rideaux devraient définitivement tomber avec la mise en place du bureau de cette Chambre du Parlement issu des législatives de septembre et octobre prochains.

C'est dire qu'au-delà de leurs interrogations, dans soixante- douze heures, les députés ne seront plus à même de s'assurer du suivi des réponses et engage- ments apportés par les membres du gouvernement.

Quoi qu'il en soit, bien loin de la passe d'armes entre Jean-François Ndongou et Marcel Libama, les échanges ont porté sur un certain nombre de pans touchant à la vie de notre Nation. Notamment :

• "la situation des archives et de la Bibliothèque nationale du Gabon",
• "la situation foncière, la politique du logement et du relogement au Gabon",
• "les déguerpis de Plaine-Orety et environs",
• "la situation judiciaire de Sylvia Bongo Ondimba, Nourredin Bongo Ondimba et les autres Gabonais arrêtés au lendemain du coup de libération".

Des préoccupations soulevées, entre autres, par les députés Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, Leonel Ella Engonga, Marcel Libama. Ils ont traduit les inquiétudes, incompréhensions et les attentes des populations face aux actions menées par le gouvernement.

En clôturant la séance, Jean-François Ndongou a salué la qualité des échanges tout en rappelant que ce mécanisme parlemen- taire est un pilier de la bonne gouvernance.