Quand la Fégabab et la Fégatae se tournent vers le secteur privé !

Le financement du sport par l'État a montré ses limites au fil des ans. La puissance publique, dans la mesure du possible et avec toute sa bonne volonté, a tenté de financer durablement le sport national mais sans succès. Les attentes des populations, dans tous les secteurs, sont énormes. Du coup, les pouvoirs publics sont obligés de faire des arbitrages.

Et dans certains cas, les financements du sport domestique, voire de sa représentation à l'international, sont "rabotés" ou tout simplement coupés. Du coup, plusieurs associations nationales, tributaires en intégralité de la subvention de l'État, peinent à mener à bien leurs activités. Certaines ont même jeté l'éponge faute de moyens financiers. C'est le cas du cyclisme, de la boxe, du handball…

Ainsi, face au stress financier actuel, deux instances ont décidé de se tourner vers des partenaires privés pour financer leurs activités domestiques : la Fédération gabonaise de basket-ball et celle du taekwondo. Deux présidents dynamiques, Willy Asseko et Me Denis Mboumba, qui ont compris la nécessité d'associer le secteur privé à la bonne marche de leurs activités.

" L'État ne peut plus tout faire. C'est ainsi que nous nous sommes tournés vers l'Oprag, OCT, Comilog et Moov. Ils ont répondu favorablement à notre demande et ce partenariat marche. Nous les en remercions ", renseigne Me Denis Mboumba. La Fégabab, par le truchement de son président Willy Asseko pense que le sport national doit se développer avec l'appui de l'État et du secteur privé.

"L'État accompagne déjà les fédérations. Mais l'apport du secteur privé est salutaire. Occasion pour moi ici de remercier nos partenaires que sont : Omed- Voyage, la SEM, Fly Gabon, PMUG, Oprag, Airtel, Sobraga et la Société du patrimoine". Puisse l'exemple de ces deux fédérations en inspirer d'autres !