Conformément aux dispositions de l’article 85 de la Constitution, fixant la fin de la seconde session ordinaire au dernier jour ouvrable de la troisième semaine de décembre, les présidents de l’Assemblée nationale (PAN), Régis Onanga Ndiaye, et du Sénat, Huguette Nyana Ekoume ont présidé hier, dans leurs hémicycles respectifs, la cérémonie de clôture de la deuxième session du Parlement.
Ouverte le 1er septembre dernier, cette session dite budgétaire s’achève sur un bilan, ont-ils laissé entendre, à la fois pragmatique et ambitieux. "Bien que le Bureau de notre Assemblée n’ait été installé qu’il y a moins de cinq semaines, notre institution n’est pas restée dans l’expectative", a affirmé Régis Onanga Ndiaye.
De même, tout en félicitant les sénateurs de la Transition, Huguette Nyana Ekoume a fait valoir que le travail législatif a été particulièrement dense au Sénat. En tout état de cause, un certain nombre de textes ont été adoptés par les parlementaires. Notamment la loi d'habilitation autorisant le président de la République à légiférer par ordonnances durant l'intersession, afin de garantir la continuité de l'action de l'État en cas d'urgence ; la loi organique sur le CESEC, intégrant désormais la diaspora et les populations autochtones ; le projet de loi 34/2 025 déterminant les ressources et les charges de l’État pour l’année 2026 (nouvelle délibération) portant sur la Taxe forfaitaire d'habitation ; le projet de loi relatif à la société Lancaster Re-Ndama, pour doter le Gabon d'infrastructures de haut niveau et dynamiser son potentiel touristique.
Cette session a été également marquée par une ouverture internationale.
En clôturant les travaux, les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat ont exhorté leurs collègues à regagner leurs circonscriptions respectives afin de rendre compte de l’action parlementaire.
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