Remboursement des frais d'écolage : les promoteurs d’établissements attentent la dernière tranche

Hier, jour annoncé pour le début des remboursements des frais de scolarité, la confusion régnait au sein de plusieurs établissements privés sous convention. À l’origine, la note appelant les parents à venir récupérer les montants avancés pour l’année scolaire.

Parmi les mesures arrêtées par le Sosup à l'issue de la récente réunion, figurent l’exclusion des élèves étrangers du dispositif de remboursement, le plafonnement des remboursements à 70 % des frais réellement payés et l’adoption de calculs individualisés par établissement.

Mais sur le terrain, la situation était tendue ce mardi. De nombreux établissements, surtout ceux en location ou fortement dépendants des subventions de l’État, affirment avoir déjà utilisé les fonds perçus en janvier pour payer loyers, salaires, impôts et charges sociales.

" Si on rembourse maintenant, comment fait-on pour fonctionner ? ", s’interrogent plusieurs promoteurs. Certains craignent même la faillite. Cependant, le calme prévaut dans certains établissements. " J’ai pris le temps d’expliquer aux parents. Nous ne pouvons pas procéder au remboursement pour des raisons que nous avons évoquées", confie une responsable.

Ailleurs, le mot d’ordre est clair : sans la dernière tranche des paiements de l’État, pas question de procéder à un quelconque remboursement. Le Sosup attend des rapports. Mais leur arrivée, comme les remboursements, pourrait bien prendre du retard.