Le trafic transfrontalier de drogue s’amplifie en raison de la porosité de nos frontières, facilement accessibles pour n’importe quel usager. En particulier entre la province de la Ngounié et le Congo (Brazzaville).
Le dernier fait en date a été l'interpellation par les agents de l'antenne locale de l’Office central antidrogue (OCAD) de la Gabonaise Filgence Nzaou, âgée de 50 ans. Cette commerçante revenait du Congo, pays de son géniteur aujourd'hui décédé.
L a quinquagénaire est apparemment une récidiviste, car ayant déjà été poursuivie et condamnée en 2019 pour les faits similaires, à Port- Gentil où elle réside. Cette fois-ci, elle revenait de la ville congolaise de Divenié. Le vendredi 12 décembre dernier, elle rentrait en effet de cette localité située à 58 km de la frontière avec le Gabon où elle serait partie chercher de la marchandise qu'elle devait revendre dans la cité pétrolière. Elle se fera prendre à la suite d'un contrôle routier, vers 14 heures, lors de la fouille du véhicule dans lequel elle se trouvait.
Les agents ont découvert, dans ses bagages, deux gros sacs plastiques soigneusement dissimulés dans un filet et contenant du cannabis, en même temps que de la viande de brousse. Interrogée au poste de police de Mouila, où elle a été conduite, sur la provenance de cette marchandise prohibée, elle avoue s'être approvisionnée auprès d’un Congolais appelée Jean-Marie, en échange de 9 poissons salés d’une valeur marchande de 63 000 FCFA.
A l'en croire, elle devait revendre cette substence à Port-Gentil, afin de subvenir aux soins médicaux de sa fille. Aussi, précise-t-elle , que c'est la deuxième fois qu'elle tentait cette activité interdite par la législation gabonaise. Convoyée ensuite à Libreville, elle a été placée sous mandat de dépôt à la prison de Gros-Bouquet par la juridiction spécialisée qui la inculpée pour présomption d'achat, transport et vente de drogue.
random pub
