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Faits divers & Justice

Meurtriers de "madame Mauro" :Et ces doutes soulevés par la défense ?

Meurtriers de "madame Mauro" :Et ces doutes soulevés par la défense ? © E. EBANG MVE

Au cours de l'audience criminelle qui a débouché sur la condamnation à la prison à vie de Simplice Allogo Allogo alias "Jésus", Juvénal Ekoua Mba alias "Zagalo" et Ludovic Biyoghe Ella alias "Ezé", leurs défenseurs ont émis des doutes et des réserves devant les éléments à charge retenus contre leurs clients. Tant, pour les avocats Ferdinand Abena Bidzo'o et Pierre-Claver Ndong Ondo, aucune preuve irréfutable et concrète n'a été présentée à la Cour prouvant la culpabilité des trois accusés.

Aussi, le conseil des accusés n'a pas compris pourquoi la casquette trouvée dans le plafond de la victime Noëlle Zang Ondo, l'empreinte de la chaussure et le blouson sur lequel les Officiers de police judiciaire (OPJ) auraient trouvé du sang, n'ont pas été produits à la faveur de cette audience. "Messieurs les jurés, cette affaire est difficile. Vous allez accéder au droit en passant par une preuve irréfragable (...). On dit souvent que le doute profite à l'accusé, quand il y a un doute sur les actes qu'ils ont posés pour neutraliser et éliminer cette dame.

Vous n'avez rien entendu de tout cela", a fait remarquer Me Abena Bidzo'o. Et son collègue de la défense, Me Ndong Ondo, de renchérir en dénonçant "le travail a minima réalisé par la police scientifique venue de Libreville. Ces spécialistes devaient confronter le sang prélevé sur le blouson de l'un des accusés avec celui de la victime. Cela aurait pu nous faciliter la tâche." Des réserves auxquelles la Cour criminelle n'a pas accordé trop d'attention au moment où elle a pris sa décision de condamner à perpétuité le trio d'assassins.

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