Lycée technique : un élève meurt en tentant de cascader sur un bus

Le lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) est en deuil. Il pleure l'un de ses élèves décédé au cours d'un accident de la circulation survenu, le jeudi 16 octobre 2025, à la hauteur du portail arrière de l'Escap, à Owendo. Il s'agit du jeune Nicolas Ndjota Mboa, âgé de 15 ans, inscrit en classe de 1re FA1 qui, en voulant cascader sur le toit du bus qui les conduisait, ses condisciples et lui, à leur établissement, serait tombé du haut du véhicule. Conduit de toute urgence au Centre hospitalier universitaire d'Owendo (CHUO), le lycéen succombera à ses blessures, lundi dernier, quatre jours après l'accident.

Selon certaines sources proches de l'élève, celui-ci n'avait pourtant pas l'habitude d'emprunter les bus. Il se faisait transporter par ses parents. Mais ce jour-là, il aurait refusé d'être accompagné pour se retrouver avec ses copains au PK 5, où ils embarqueront à bord d'un bus de marque Coaster dont l'identité du conducteur ne nous a pas été révélée.

Une fois dans le car, certains élèves habitués à la cascade se déguisent en masquant leurs visages par des cagoules. Trois d'entre eux montent sportivement sur le toit du véhicule pendant qu'il roule. Nicolas tente lui aussi la périlleuse opération pour retrouver ses trois amis cascadeurs. C'est donc en essayant de sortir par la fenêtre du car en plein mouvement, qu'il glisse et tombe la tête la première.

Le chauffeur sera informé du drame qui venait de se produire par des cris et des pleurs des autres élèves du bus. Il panique avant de prendre la résolution de se rendre au camp de police de l'Escap et de se signaler au commissariat de police d'Owendo. Les élèves cascadeurs et autres auraient, en revanche, pris la poudre d'escampette pour se disculper. Sept d'entre eux ont toutefois été appréhendés pour raison d'enquête.

" On ne sait pas ce qui l’a pris ce jour-là. C'était un enfant qui n'avait aucun antécédent sur le plan disciplinaire, ni connu comme cascadeur ou flirtant avec les [ngozistes] ", témoigne le proviseur du LTNOB, Éric Bekale Be Ntoutoume.