Législatives et locales : les grandes manœuvres ont-elles commencé ?

Face à l'accalmie qui prévaut actuellement sur le terrain, qu'on ne s'y trompe pas : en coulisses, les grandes manœuvres ont déjà commencé. Les formations politiques affûtent leurs stratégies, les tractations vont bon train, les alliances se dessinent. La campagne électorale, bien qu'elle ne s'ouvre officiellement que le 17 septembre prochain, est déjà dans tous les esprits. Tant il y va de la nécessité d'exister au sein du Parlement et des conseils locaux.

Avec en toile de fond, l'ambition de faire partie du cercle des " partis politiques représentatifs". Lesquels, selon les dispositions de la nouvelle loi relative aux partis politiques, avec au moins trois (3) élus nationaux et vingt-cinq (25) conseillers locaux,"peuvent être invités par le président de la République ou les responsables d'institutions à l'effet de prendre part à toute cérémonie républicaine ou de se prononcer sur toute question d'intérêt national".

Autant dire un "label convoité". Tout ceci pour signifier qu'après le regroupement de quatre formations politiques (7 Merveilles du peuple, Conscience et action citoyenne, le Parti radical des républicains indépendants et les Bâtisseurs de la République) au sein de la "Coalition patriotique et électorale pour les élections du 27 septembre 2025" lundi dernier, cette dynamique ne devrait pas s'estomper. Surtout que de plus en plus d'écuries appellent à la mise en place d'une "majorité" bâtie autour du chef de l'État. Toute chose qui, dans la perspective des scrutins à venir, entrouvrirait la porte à d'éventuelles alliances. Tel que le préconise le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS). Un jeu auquel pourrait prendre part la formation Les Démocrates (LD) après avoir "absorbé" un certain nombre d'autres.