Le rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), d'Alexandre Barro Chambrier a déjà en ligne de mire les élections législatives et locales à venir. À preuve une note (dont nous avons obtenu copie), datée du 30 mai dernier et signée par Jean-Robert Goulongana, président par intérim de cette chapelle politique, porte sur les fonts baptismaux une Commission d'investiture.
Conscient de ce que, peut-on lire, "ce n'est pas le jour du bal qu'on apprend à danser", pour reprendre une maxime bien connue, "les Patriotes" ne veulent pas se laisser surprendre par ces échéances électorales qui auront lieu dans un peu plus de trois (3) mois. Aussi, la structure en gestation, si l'on s'en tient à l'article 2 de ladite note, a pour mission "de proposer à l'investiture des candidats du RPM aux législatives et locales du 27 septembre prochain".
Le même document de rajouter : "La Commission d'investiture examine les dossiers des candidats à la candidature, province par province". Bon à savoir, cet organe préparatoire sera officiellement installé ce mardi 10 juin. Si la présidentielle du 12 avril passé a été survolée par Brice Clotaire Oligui Nguema – au regard du plébiscite obtenu par ce dernier - les scrutins à venir ne seront pas du tout une sinécure. En atteste le contexte dans lequel ils se tiendront.
Un contexte marqué par une ouverture sans précédent. Fini, est-on tenté de croire, le temps où le Parti démocratique gabonais (PDG) se taillait la part du lion au Parlement et dans les conseils locaux ! Un fait, pour ainsi dire, exacerbé par la déchéance d'Ali Bongo Ondimba et l'avènement d'Oligui Nguema à la tête du pays. Désormais tout semble ouvert ou presque. D'autant que le constat empirique démontre que la victoire aux législatives et locales passe essentiellement par les rapports entre les candidats et leur électorat plutôt que l'appartenance à une quelconque écurie politique.
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