L’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) a accueilli, il y a peu, la cérémonie officielle de lancement du projet « Gabon and Oxygenation of Earth – Drilling Early Earth » (Gabon GOE-DEEP), porté par une équipe de soixante-dix (70) chercheurs, dont plusieurs de l’USTM ainsi que d’autres venus de 17 pays à travers le monde. Le projet est en grande partie financé par l’International Continental Scientific Drilling Program (ICDP), ainsi que par les pays partenaires.
Il repose sur des techniques de forage dans la région du Gabon, visant à étudier les roches très anciennes de la Série du Francevillien. Cette recherche permettra d’orienter les stratégies d’exploration et d’exploitation des entreprises minières intéressées par des ressources telles que le manganèse et l’uranium.
Concrètement, le projet prévoit la réalisation de onze (11) forages dans les bassins de Lastourville, Franceville et Okondja, pour un total de 4 000 mètres de roches sédimentaires extraites.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du préfet de la Passa, Raphaël Obali, représentant le gouverneur empêché, ainsi que du recteur de l’USTM, le Pr Bill Raphaël Bikanga. À cette occasion, le coordonnateur national du projet, Matthieu Moussavou, expert en géosciences et en sciences de la Terre, a édifié l’assistance sur les enjeux majeurs de cette initiative :
« Il s’agit d’étudier et d’analyser ces 4 000 mètres de roches à l’aide de diverses méthodes scientifiques de pointe. Ce lancement s’inscrit dans un contexte où le Gabon confirme sa volonté d’investir dans la recherche scientifique et technologique afin de contribuer à la compréhension des enjeux environnementaux et climatiques majeurs », a-t-il déclaré.
Pour les autorités locales, ce projet positionne désormais le Gabon comme un acteur clé de la recherche géologique et environnementale à l’échelle mondiale.
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