Au moment où la caisse nationale de de sécurité sociale (CNSS) procède au paiement des indemnités journalières de maternité ainsi que les allocations prénatales aux femmes travailleuses du secteur privé.
Une voix se lève, celle de Anne Mira Ossouka-Ndiaye, présidente de l'association "IJM mes indemnités journalières de maternité, mes droits."
En effet, constituées en collectif depuis 2019, ces femmes exerçant dans le privé ont sans relâche revendiqué leurs indemnités suite à la non-perception de leur salaire pendant la période de congé de maternité. Et ont vu plusieurs de leurs dossiers être gelés par la CNSS. Et depuis 2023 elles ont investi le front social pour voir enfin certains dossiers en attente être régularisés au fur et à mesure .
C'est donc un véritable bras de fer dont elles sortent victorieuse, après la décision du paiement de ces indemnités depuis le 19 décembre 2025.
Mais, il s'avère que ces dernières, quand bien même satisfaites des efforts de l'administration provisoire et de la nouvelle équipe dirigeante de la CNSS, comptent mener des revendications encore plus poussées.
"En réalité ce que nous voulons c'est que les textes soient en notre faveur et que comme nos soeurs fonctionnaires, les femmes travailleuses du secteur privé puissent aller en congé et percevoir leur salaire tous les mois, sans interruption.Il n'est pas normal que certaines femmes passent leur congé de maternité en toute quiétude et que d'autres les passent dans un stress permanent par manque d'argent, avec toutes les charges qui impliquent l'arrivée d'un enfant" a déclaré la présidente Anne Myra Ossouka-Ndiaye. Qui dans un besoin de justice, d'égalité et d'élimination de violences économiques invite la CNSS en sa qualité de protecteur social, à faire mieux pour les populations gabonaises.
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