Le collectif des anciens employés de l’hôtel Rapontchombo de Libreville vient de monter au créneau, au cours d’un point-presse animé au quartier Louis dans le 1er arrondissement. Ses membres réclament les indemnisations de leurs droits après la fermeture de la structure hôtelière dont le bâtiment vient d'être démoli.
Le porte-parole du collectif, Fleury Nguema Ndong, fustige les procédures pénales et administratives de liquidation de ce dossier qui ne tiennent pas compte de leurs préoccupations par rapport au suivi par le cabinet de Me Omva Meyong et du juge d’instruction près le tribunal de Libreville, en la personne de Carmen Ossimontoh, désigné pour l’accomplissement des opérations.
Pour Fleury Nguema Ndong, le cabinet de Me Omva Meyong entretiendrait le flou autour de ce dossier alors qu’il est le liquidateur. L’expertise commise par son cabinet auprès du conservateur foncier montre que l’immatriculation du titre foncier n° 1270 du site appartient à l’État gabonais.
Depuis janvier 2024, le juge qui devrait rendre une ordonnance pour autoriser la vente du site a bloqué la procédure sans un motif apparent. Le juge refuse de délivrer l’acte dans la procédure de liquidation.
Contacté par L'Union, Me Omva Meyong dit ne pas comprendre, non plus, l'opacité entretenue autour de ce dossier qui traîne au tribunal, ni l'indifférence des autorités compétentes autour de ce dossier et des nouveaux occupants du site.
Pour ce faire, le collectif des anciens employés de l’hôtel interpelle le procureur de la République pour se saisir de ce dossier.
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