Le gouverneur de la province du Haut-Ogooué, Jacques Denis Tsanga, a officiellement lancé cette phase mardi 18 juin à Franceville, en présence du Dr Armel Boubindji, directeur général de la promotion de la santé, et du directeur régional de la santé sud-est, Iris Kevin Ivala, pilote de l’opération dans le G2.
Ce lancement s’est fait de manière symbolique par l’administration des premières gouttes de vaccin à des enfants, marquant ainsi le coup d’envoi d’une campagne sanitaire de grande envergure qui mobilise l’ensemble du système de santé provincial.
Organisée par le ministère de la Santé, avec l’appui technique et logistique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Unicef, cette opération vise à renforcer l’immunisation des enfants de 0 à 59 mois contre plusieurs pathologies : poliomyélite, diphtérie, coqueluche, tétanos, rougeole, fièvre jaune, hépatite B, méningite, sans oublier l’administration de la vitamine A. Les femmes enceintes, quant à elles, recevront une protection contre le tétanos, une cause évitable mais encore présente de mortalité maternelle et néonatale.
Avant le démarrage des activités, une vaste campagne de mobilisation sociale a été menée dans les quartiers, lieux de culte, marchés, villages et ménages pour sensibiliser la population à l’importance vitale de cette action préventive. L’objectif est ambitieux : atteindre au moins 16 969 enfants de 0 à 23 mois et 34 372 enfants de 9 à 59 mois, rien que pour le vaccin contre la rougeole.
« Cette opération est bien plus qu’une campagne de vaccination : c’est une action de prévention essentielle pour améliorer durablement l’état de santé de la mère et de l’enfant. C’est aussi un défi collectif qui appelle à l’implication de tous. Les équipes régionales et départementales sont pleinement mobilisées à travers des formations, des campagnes de sensibilisation, et une organisation logistique rigoureuse. Nous invitons les populations à collaborer pleinement et à faciliter le travail des équipes sur le terrain », a déclaré Iris Kevin Ivala.
L’enjeu est clair : éviter la résurgence de maladies graves et parfois mortelles, et garantir à chaque enfant gabonais un départ dans la vie avec toutes les protections nécessaires.
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