Le diagnostic du football gabonais, posé de manière objective, révèle des résultats peu reluisants, en dépit des investissements considérables consentis par l'État pour garantir une organisation efficiente du sport. Face à ce constat alarmant, les ministres qui se sont succédé à la tête du département des Sports, au cours de la dernière décennie, ont mis en place plusieurs projets de réforme du football national, avec l'ambition de rehausser le niveau général du sport-roi, à travers, entre autres, la Ligue nationale de football professionnel (Linafp).
Ces réformes, visant à moderniser les structures de base, touchent aussi bien les clubs que les sous-ligues, et ont pour objectif l'optimisation de la gestion des fonds publics alloués aux clubs, ainsi que la création de centres de formation pour les clubs professionnels.
Cependant, malgré ces ambitions affichées, il est frappant de constater qu'aucun des objectifs formulés par les autorités compétentes ne s'est concrétisé jusqu’à présent. En effet, aucune des recommandations issues de la task force du football national, formulées sous le régime déchu, n’a vu le jour. Ces propositions, censées améliorer le fonctionnement et le développement du football gabonais, semblent avoir été reléguées aux oubliettes.
Ces recommandations qui couvrent de nombreux domaines, allant de la gestion des compétitions à la formation des jeunes en passant par la structuration des clubs et la professionnalisation des acteurs du football, ont pourtant un potentiel évident. Parmi les mesures les plus attendues, on retrouve l'amélioration des infrastructures, l'instauration de règles strictes en matière de gestion financière des clubs, ainsi que des réformes concernant le système de licences et la formation des entraîneurs.
À quand donc la mise en application de toutes ces mesures ? Les acteurs du football, joueurs, entraîneurs et dirigeants de clubs attendent des actions concrètes.
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