Les Panthères du Gabon avaient besoin d'une victoire pour terminer en beauté ces éliminatoires du Mondial- 2026. Succès qui devait, soit les qualifier directement pour le Mondial, soit à défaut les mener aux barrages en cas de succès de la Côte d'Ivoire face au Kenya.
A l'entame de la partie, face aux Hirondelles du Burundi, Thierry Mouyouma, le coach gabonais, remanie son équipe par rapport au onze de départ de Nairobi. Il débute ainsi avec trois défenseurs centraux (Bruno Ecuele, Mick Omfia et Yannis Mbemba), deux pistons (Johan Obiang et Teddy Andami), censés apporter de la folie sur les ailes afin d'alimenter les deux attaquants Alan Do Marcolino et Denis Bouanga. Les clés du secteur médian ont été confiées à Ndong, Lemina et Kanga.
Dans la production du jeu, en première période, ce sont toutefois les Burundais qui dominent, mais sans marquer. Côté gabonais, les deux pistons n'apportent aucune solution à nos attaquants. Ainsi privés de ballon, Do Marcolino et Denis Bouanga ne peuvent tout naturellement pas inquiéter le portier Jonathan Nahimana, qui aura passé 45 minutes tranquille.
Une première période qui a laissé le public sur sa faim. Tant le jeu proposé par les Panthères n'était pas à la hauteur des attentes. Les Gabonais péchant dans la détermination, la combativité et la pugnacité.
Avec notamment un Obiang "carbonisé'' dès la 13e minute, et un Andami moins performant sur le plan offensif. Mais aussi un entrejeu où Lemina, Kanga et Ndong, trop proches les uns des autres, avaient du mal à organiser le secteur et offrir des solutions aux attaquants.
En seconde période, TM effectue trois changements. Anthony Oyono, Jacques Ekomie et André Biyogo Poko remplacent respectivement Obiang, M'Bemba et Kanga... Et puis, à la 52e minute, l'impensable se produit : sur le côté, Bouanga se joue de son adversaire et sa passe lumineuse trouve en position idéale Do Marcolino qui place inexplicablement le ballon à côté.
De leur côté les Burundais vont provoquer des sueurs froides chez les Gabonais sur un contre fulgurant où Abedi Bigirimana (67e) se retrouve face à Loyce Mbaba. Mais sa frappe est détournée par l'épaule du portier gabonais. Sentant le danger venir, Mouyouma remplace Do Marcolino par Bryan Meyo et Andami par Essang Matouti.
Les Gabonais se métamorphosent et, sur un centre de Denis Bouanga, le jeune Meyo se couche pour marquer d'une reprise de volée acrobatique le premier but qui fait ''exploser'' le stade de Franceville. Avant le bouquet final du second but qui va arriver sur un autre but magnifique signé Mario Lemina, qui a conforté le huitème succès du Gabon dans une campagne éliminatoire pas encore terminée. Les barrages constituant donc l'étape à venir.
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